Tunisie : 60 % du secteur pâtissier ne pas contrôlé
La présidente de la Chambre nationale des fabricants de pâtisseries, Samia Dhiab, a lancé mardi soir 02 décembre 2025 un signal d’alerte sur l’état critique du secteur. Selon Mme Dhiab, cette situation résulte principalement de la hausse excessive des taxes, qui représentent actuellement 47 % du chiffre d’affaires du secteur, du manque de certaines matières premières essentielles, et de la pénurie de main-d’œuvre qualifiée.
La présidente de la Chambre nationale des fabricants de pâtisseries, Samia Dhiab, a tiré la sonnette d’alarme mardi soir 02 décembre 2025 concernant la situation alarmante du secteur.
Lors de son intervention sur les ondes de Diwan Fm, elle a indiqué que de nombreuses entreprises œuvrant dans la production de pâtisseries sont à risque de fermeture et de faillite en raison de divers facteurs structurels et économiques.
D’après Mme Dhiab, cette crise découle principalement de l’augmentation excessive des taxes, qui représentent actuellement 47 % du chiffre d’affaires du secteur, ainsi que du manque de certaines matières premières essentielles, du manque de main-d’œuvre qualifiée et de l’essor du marché parallèle, particulièrement actif sur les réseaux sociaux et échappant à toute régulation.
La présidente a rappelé que la chambre avait déjà sollicité le Parlement pour revoir le taux de taxation appliqué au secteur, mais n’avait reçu aucune réponse à ce jour. Elle a également mis en avant le fait que le marché parallèle représente désormais 60 % du marché des pâtisseries, ce qui porte un coup dur aux entreprises légales et à la structuration du secteur.
Mme Dhiab a insisté sur le fait que ces difficultés pourraient compromettre l’avenir du secteur si des mesures urgentes ne sont pas mises en œuvre pour rétablir un environnement économique viable, sécuriser les approvisionnements et encadrer le marché informel.

