Jafar Panahi, cinéaste iranien, condamné à un an de prison.
La justice iranienne a condamné par contumace le cinéaste Jafar Panahi à un an de prison pour des « activités de propagande » contre l’État, selon son avocat. Cette peine est assortie d’une interdiction de voyager de deux ans, et Me Mostafa Nili a déclaré avoir l’intention de faire appel.
La justice iranienne a condamné par contumace le cinéaste dissident Jafar Panahi, lauréat de la Palme d’or au festival de Cannes, à un an de prison pour des « activités de propagande » contre l’État, a annoncé son avocat, Me Mostafa Nili, à l’AFP lundi 1er décembre 2025.
Cette peine comprend également une interdiction de voyager de deux ans. Me Nili a précisé qu’il avait l’intention de faire appel. À 65 ans, Jafar Panahi, qui a déjà été emprisonné à deux reprises, a remporté la prestigieuse récompense du festival de Cannes en mai de cette année pour son film *Un simple accident*.
Ce long-métrage, réalisé clandestinement, met en scène un tortionnaire de la République islamique confronté à ses anciens prisonniers. Sa réalisation a failli échouer, mais la post-production, réalisée par une société française, a permis à *Un simple accident* de se qualifier pour la course aux Oscars. À 65 ans, le cinéaste exprime le souhait que les règles de l’Académie changent afin de donner aux artistes iraniens censurés par Téhéran la possibilité de représenter leur pays.

