Polémique sur la crèche à Bruxelles : Philippe Close ne calme pas les tensions
L’information, confirmée par le cabinet du bourgmestre bruxellois Philippe Close (PS), indique que la nature précise des dispositifs de sécurité mis en place autour de la crèche n’a pas été communiquée. Le projet de cette nouvelle crèche a été lancé par la Ville de Bruxelles en mars 2025, en collaboration avec les autorités ecclésiastiques.
L’information, révélée par La DH, a été confirmée par le cabinet du bourgmestre bruxellois Philippe Close (PS). Les détails concernant les dispositifs de sécurité entourant la crèche n’ont pas été précisés.
Intégrée à l’événement hivernal Plaisirs d’Hiver, la crèche de la Grand-Place fait l’objet de critiques depuis son inauguration. Les divers visages en tissu ont notamment suscité de nombreuses réactions. Georges-Louis Bouchez, président du MR, a déclaré que la crèche ne respectait pas la tradition chrétienne, qualifiant les personnages de « zombies ». L’artiste a défendu son œuvre, affirmant que l’idée de départ était de « valoriser le passé culturel textile belge ».
Philippe Close a expliqué vendredi avoir « travaillé avec les autorités ecclésiastiques pour maintenir ce symbole chrétien tout en le modernisant. » Suite au vol constaté pendant le week-end, la Ville de Bruxelles a décidé de renforcer la protection du dispositif. Cependant, le cabinet du bourgmestre n’a pas divulgué les nouvelles mesures, invoquant des raisons d’efficacité.
Interrogé ce lundi lors du conseil communal, Philippe Close a rappelé que le projet de cette nouvelle crèche avait été lancé par la Ville de Bruxelles en mars 2025, en collaboration avec les autorités ecclésiastiques, en réponse à la dégradation de l’ancienne crèche.
« Je pense que quand on touche aux symboles, c’est toujours complexe, » a-t-il ajouté, justifiant son choix de consulter l’archevêché de Malines-Bruxelles et le doyen de la cathédrale des Saints Michel et Gudule sur le remplacement de la « crèche historique qui s’écroulait ».
Selon lui, les représentants de l’Église ont immédiatement répondu présents. « Nous ne voulions choquer personne, ni moi, ni les autorités ecclésiastiques par rapport à cette tradition, » a-t-il affirmé, conseillant à tous de « redescendre d’un cran ». D’autant plus que les menaces dont il est régulièrement victime ont cette fois ciblé l’artiste Victoria Geye, de conviction catholique.

