Participation marquante de l’OFI à l’Internationale socialiste des femmes à Malte
L’Organisation des femmes ittihadies (OFI) a participé aux travaux de l’Internationale socialiste des femmes tenus à Malte les 27 et 28 novembre, avec une délégation dirigée par Hanane Rihhab et Aïcha El Gourgi. Les discussions lors de cette rencontre ont porté sur la nécessité de mettre fin à l’impunité pour les crimes commis contre les femmes et l’élaboration d’un programme d’action global pour les victimes de violence en temps de guerre.
L’Organisation des femmes ittihadies (OFI) a participé, par le biais d’une délégation dirigée par sa secrétaire nationale, Hanane Rihhab, et la députée du Groupe socialiste à la Chambre des représentants, Aïcha El Gourgi, aux travaux de l’Internationale socialiste des femmes qui se sont tenus à Malte les 27 et 28 novembre.
Cette participation s’inscrit dans l’engagement continu de l’OFI au sein des instances internationales consacrées à la défense des droits des femmes, particulièrement en période de conflits armés et de crises humanitaires.
Cette rencontre internationale a permis de réaffirmer le rôle des organisations progressistes et de gauche à travers le monde dans la protection des femmes et des filles face aux violations liées à la guerre, et dans l’établissement d’une culture de tolérance zéro envers les crimes commis à leur encontre, par le biais de mécanismes judiciaires internationaux ou des organes des Nations Unies consacrés aux droits humains.
Lors des sessions parallèles de cette Internationale, placées sous le thème « Briser l’impunité et garantir la protection : un programme d’action pour les femmes victimes de violence en temps de guerre », les discussions ont été centrées sur la violence systématique exercée contre les femmes dans les zones de conflit.
Les participants ont souligné que la guerre ne se limite pas à des pertes humaines et des destructions, mais a également des conséquences sur les corps des femmes, leur dignité, ainsi que leur sécurité psychologique et sociale, laissant des séquelles souvent plus lourdes que les armes elles-mêmes.
Les débats se sont structurés autour de deux grands axes. Le premier traitait de la nécessité de mettre fin à l’impunité, jugée essentielle pour arrêter les crimes commis contre les femmes et les filles dans les zones de guerre, et faire en sorte que les responsables de crimes de guerre n’échappent pas à la justice. Le second portait sur la création d’un programme d’action complet pour accompagner les femmes victimes de violence, en leur offrant des soutiens juridiques, sanitaires, psychologiques et sociaux, afin de les aider à reconstruire leur vie et à renforcer la résilience collective.
Les intervenants ont affirmé que la violence faite aux femmes dans les conflits n’est ni un acte isolé ni une conséquence involontaire. Elle est sciemment utilisée pour instaurer la terreur, déstabiliser le tissu social et affaiblir la résistance des communautés ciblées. Malgré la reconnaissance internationale de ces actes comme crimes de guerre et crimes contre l’humanité, des milliers de femmes en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie ou en Ukraine continuent d’être victimes de cette violence, en raison de l’absence de mécanismes de protection et de justice efficaces.
Les congressistes ont réaffirmé que la défense des femmes dans les zones de conflit dépasse le simple registre de la solidarité : elle constitue un combat éthique et politique qui vise à repositionner la dignité humaine au centre des priorités internationales, à établir des normes mondiales strictes contre la violence de genre, et à transformer la douleur individuelle en conscience collective et en processus global de réparation.
H.T.

