Donald Trump gracie l’ex-président du Honduras, condamné pour trafic de drogue.
Donald Trump a annoncé qu’il allait gracier l’ex-président de droite du Honduras, Juan Orlando Hernandez, condamné à quarante-cinq ans de prison aux Etats-Unis pour trafic de drogue. Les électeurs honduriens sont appelés à choisir dimanche entre la continuité d’un gouvernement de gauche et le retour de la droite lors d’élections à la fois législative et présidentielle.
À deux jours des élections présidentielles au Honduras, Donald Trump a annoncé son intention de gracier l’ancien président de droite de ce pays d’Amérique centrale. Juan Orlando Hernandez, qui avait été condamné l’année dernière à quarante-cinq ans de prison aux États-Unis pour trafic de drogue, a été décrit par le président américain sur son réseau Truth Social comme ayant été « traité de manière très dure et injuste ». Hernandez avait été reconnu coupable d’avoir aidé à expédier des centaines de tonnes de cocaïne vers les États-Unis.
Cette annonce intervient alors que le républicain, connu pour son interférence dans la politique d’autres nations, intensifie ses appels à voter pour Nasry Asfura, le candidat de la droite lié au même parti que Juan Orlando Hernandez. Nasry Asfura a exprimé sa gratitude pour ce soutien, qui, selon lui, pourrait bénéficier aux migrants honduriens vivant aux États-Unis ainsi qu’à l’économie de son pays.
Il a également déclaré n’avoir « aucun lien » avec Juan Orlando Hernandez, soulignant que « le parti n’est pas responsable des agissements personnels ».
Les électeurs honduriens seront appelés à choisir dimanche entre la continuité d’un gouvernement de gauche et le retour de la droite lors d’élections législatives et présidentielles marquées par une incertitude quant aux résultats. Les trois candidats en tête de la course s’accusent mutuellement de préparer une fraude électorale. Le Honduras demeure l’un des pays les plus violents d’Amérique latine, principalement en raison des gangs qui contrôlent le trafic de drogue et le crime organisé.
