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Guerre au Proche-Orient : le Hezbollah revendique « le droit de répondre » à l’assassinat de son chef militaire

Haitham Ali Tabatabai a été tué dimanche dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth. Le Hezbollah respecte depuis un an le cessez-le-feu qui a mis fin à sa dernière guerre avec Israël.


L’assassinat de Haitham Ali Tabatabai, tué dimanche lors d’une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah, a été qualifié d' »agression flagrante » par Naïm Qassem dans un discours diffusé sur la chaîne al-Manar du groupe.

« Que l’ennemi israélien et ceux qui sont avec lui le comprennent comme ils veulent (…) Il est de notre droit de répondre, et nous déciderons du moment » de le faire, a-t-il ajouté. Le Hezbollah affirme respecter un cessez-le-feu mis en place depuis un an, qui a mis fin à son dernier conflit avec Israël.

Le chef militaire a été abattu alors qu’il était « en réunion » avec quatre de ses assistants pour « préparer une action à venir », a précisé Cheikh Qassem. Haitham Ali Tabatabai est le plus haut responsable du Hezbollah tué depuis la fin de la guerre le 27 novembre 2024, au cours de laquelle plusieurs membres influents de cette formation chiite ont été tués par Israël, dont son chef Hassan Nasrallah.

Cet assassinat survient alors qu’Israël a récemment intensifié ses frappes sur le territoire libanais, malgré le cessez-le-feu, en affirmant viser des membres ou des infrastructures du Hezbollah qu’il accuse de se réarmer, accusation que le mouvement rejette. Lundi, les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, ont appelé à « venger » Haitham Ali Tabatabai.