Propositions du Groupe socialiste pour l’accès aux fonctions électives des femmes, jeunes et MRE
Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie à la Chambre des représentants a souligné que le découpage électoral ne doit pas être considéré comme une simple mesure technique, mais plutôt comme un cadre déterminant pour garantir une représentation démocratique équitable des citoyennes et citoyens. Il a proposé de porter le nombre de circonscriptions au niveau des régions de 12 à 22, attribuant entre 4 et 7 sièges à chacune, afin d’atteindre un total de 132 sièges réservés aux femmes.
Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie à la Chambre des représentants a indiqué dans les amendements qu’il a présentés concernant le projet de loi électorale que le découpage électoral ne doit pas être considéré comme une simple mesure technique ou un décret d’application, mais comme un cadre essentiel pour garantir une représentation démocratique équitable des citoyennes et citoyens au sein des institutions élues, assurant ainsi l’égalité représentative et la justice électorale.
Il a également souligné la nécessité que ce découpage facilite les candidatures des femmes, des jeunes et des compétences provenant des Marocains résidant à l’étranger (MRE) afin de les placer en tête des listes locales et régionales.
À cet égard, le Groupe parlementaire de l’USFP a proposé une approche reposant sur des principes visant à corriger les déséquilibres du découpage actuel, garantissant ainsi une représentativité équilibrée et l’efficacité souhaitée. Il préconise d’élire les membres de la Chambre des représentants par scrutin de liste, à travers des circonscriptions locales, celles réservées aux femmes, et une circonscription spécifique pour les Marocains résidant à l’étranger.
La proposition inclut également une répartition des circonscriptions locales et destinées aux femmes sur la base du nombre d’habitants, selon les résultats du recensement général de 2024, tout en tenant compte de la dimension territoriale dans les circonscriptions à large étendue géographique et en respectant les normes internationales en matière d’équilibre démographique et de justice représentative.
Le Groupe a aussi appelé à un redécoupage des circonscriptions régionales afin qu’elles soient exclusivement réservées aux femmes, dans le but de leur offrir de véritables conditions préférentielles pour accéder aux fonctions électives. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’article 19 de la Constitution qui stipule que l’homme et la femme jouissent, à égalité, des droits et libertés de caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental, ainsi qu’à l’article 30 qui vise à renforcer l’égalité des chances entre les femmes et les hommes pour accéder aux fonctions électives.
Pour atteindre ces objectifs, le Groupe socialiste a suggéré d’augmenter le nombre de circonscriptions au niveau des régions de 12 à 22, et d’attribuer entre 4 et 7 sièges à chacune, ce qui permettrait d’atteindre un total de 132 sièges réservés aux femmes, représentant un tiers, dans l’optique de parvenir à la parité énoncée par la Constitution, tout en tenant compte de la densité de la population et de la superficie géographique de chaque région.
M.T

