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Incendie à Hong Kong : 128 morts et de nombreux disparus

Le bilan humain de l’incendie de Hong Kong a atteint 128 morts et 79 blessés, avec 200 personnes toujours portées disparues, dont 89 non identifiées. L’enquête en cours vise à déterminer les causes de l’incendie qui a débuté dans les immeubles de 31 étages du complexe de Wang Fuk Court, et pourrait prendre 3 ou 4 semaines.


Il s’agit du pire incendie qu’ait connu Hong Kong depuis des décennies. Deux jours après le sinistre survenu mercredi dans un complexe résidentiel, le bilan humain s’alourdit encore. Selon Chris Tang, le chef de la sécurité, 128 personnes ont perdu la vie. Ce désastre a également fait 79 blessés, d’après les services de secours et de sécurité.

Le précédent bilan faisait état de 94 morts. La situation pourrait encore se détériorer : Chris Tang a signalé que 200 personnes sont toujours portées disparues, y compris celles décédées mais non identifiées. Sur les 128 personnes décédées, 89 n’ont pas encore été identifiées.

**Une enquête en cours, fin des opérations des pompiers**

Vendredi, après plus de quarante heures d’intervention, les pompiers, mobilisés par centaines, ont mis un terme à leurs opérations de lutte contre l’incendie. Seules quelques volutes de fumée s’échappent désormais du brasier gigantesque qui a consumé les tours. Les pompiers ont pu accéder aux derniers appartements qu’ils n’avaient pas encore atteint. Selon leurs constatations, le système d’alarme des tours « ne fonctionnait pas correctement ».

Une enquête est en cours pour établir les causes de l’incendie, qui a débuté dans les immeubles de 31 étages du complexe de Wang Fuk Court, actuellement en rénovation. Cette enquête pourrait durer de 3 à 4 semaines.

Les façades des tours étaient recouvertes d’échafaudages en bambou, conformément à la tradition hongkongaise, et entourées de filets et de bâches en plastique. La police soupçonne que plusieurs de ces matériaux ne respectaient pas les normes de sécurité incendie. Trois responsables de l’entreprise en charge des travaux de rénovation ont déjà été arrêtés et sont accusés de négligence. Ils pourraient faire face à des accusations d’homicide involontaire.