États-Unis : Trump interpelle une journaliste en demandant « Êtes-vous stupide ? »
Donald Trump a posé la question « Êtes-vous une personne stupide ? » à une journaliste qui l’interrogeait sur le contrôle des Afghans émigrés aux États-Unis. Deux soldats de la Garde nationale ont été visés par des tirs près de la Maison-Blanche mercredi, avec un soldat décédé et l’autre en « état très grave » vendredi.
« Êtes-vous stupide ? Êtes-vous une personne stupide ? » C’est la question provocatrice que Donald Trump a posée à une journaliste lors d’une interview dans sa résidence en Floride, en rapport avec le contrôle des Afghans émigrés aux États-Unis.
Mercredi, deux soldats de la Garde nationale, un homme et une femme, ont été la cible de tirs près de la Maison-Blanche, apparemment perpetrés par un ressortissant afghan arrivé après le retrait des forces américaines d’Afghanistan en 2021. La soldate a perdu la vie, tandis que son collègue était toujours dans un « état très grave » vendredi.
La journaliste a interrogé Donald Trump sur les raisons pour lesquelles il tenait responsable son prédécesseur Joe Biden, alors que certains membres de son propre gouvernement affirmaient que les Afghans réinstallés avaient bénéficié d’un contrôle minutieux.
« Parce qu’ils les ont laissés entrer », a répondu Donald Trump, tout en montrant une photo d’un avion militaire américain rempli de personnes fuyant Kaboul, alors que les talibans reprenaient le pouvoir. Il a poursuivi : « Ces réfugiés sont venus avec des milliers d’autres personnes qui ne devraient pas être ici, et vous posez juste des questions parce que vous êtes une personne stupide. »
Les insultes et les propos agressifs sont fréquents chez Donald Trump, mais il semble avoir une hostilité particulière envers les journalistes, en particulier les femmes.
Mercredi, le président s’était indigné suite à un article du New York Times qui soulignait son âge et les signes croissants de fatigue, qualifiant l’auteure de « journaliste de seconde zone qui est laide […] ». Plus tôt dans le mois, il avait traité une journaliste de « truie » et une autre de « personne horrible ».

