Poursuites abandonnées contre l’UCLouvain suite à l’enquête de l’auditorat du travail
L’auditorat du travail estime que l’UCLouvain a collaboré et a pris des mesures en matière de bien-être au travail et de prévention des risques psychosociaux. L’auditorat a proposé un accord à l’UCLouvain, qui inclut le versement de 30.000 euros à l’État et une collaboration avec un service de médiation pour dialoguer avec les membres du personnel concernés par l’enquête.
Au terme de son enquête qui a duré plus de trois ans, l’auditorat du travail conclut que les éléments à charge sont suffisants, mais souligne que l’UCLouvain a coopéré et que cette institution universitaire, en tant qu’employeur, a pris les mesures nécessaires concernant le bien-être au travail et la prévention des risques psychosociaux.
Dans un communiqué publié jeudi soir, l’auditorat évoque spécifiquement le « travail de fond » mené entre 2022 et 2023 par un comité d’experts sous la présidence de Françoise Tulkens, professeure émérite à l’UCLouvain. Ce comité a formulé 144 recommandations destinées au rectorat pour combattre le harcèlement et les violences de genre.
L’auditorat du travail a donc proposé un accord à l’UCLouvain pour mettre fin aux poursuites. L’Université a accepté cette proposition. Elle ne peut plus être tenue pénalement responsable dans ce dossier, mais deux conditions lui sont imposées. Elle devra verser 30 000 euros à l’État et collaborer avec un service de médiation afin d’initier un dialogue avec les membres du personnel, qu’ils soient actuels ou anciens, qui ont été entendus dans le cadre de l’enquête en tant que plaignants.
« Cette mesure alternative vise à ce que l’UCLouvain demeure consciente de ses obligations en matière de prévention des risques psychosociaux et poursuive la dynamique de changement entamée pour se conformer pleinement à ses obligations présentes et futures », précise l’auditorat.
Pour leur part, le conseil d’administration et le conseil rectoral de l’UCLouvain réaffirment « leur volonté constante d’écoute et de dialogue, ainsi que leur engagement collectif à offrir à chacune et chacun un environnement de travail empreint de respect et de bienveillance ».

