France

Augmentation des carburants de 4 à 6 centimes le 1er janvier.

L’Union française des industries pétrolières (Ufip) prévoit une augmentation de 4 à 6 centimes par litre de carburant, liée à la montée en charge des « certificats d’économie d’énergie » (CEE). Le litre de gazole se vendait en moyenne 1,697 euro le 21 novembre, et le super SP95-E10 à 1,707 euro.


Le budget des Français pourrait considérablement changer à la pompe. L’Union française des industries pétrolières (Ufip) annonce une augmentation de 4 à 6 centimes par litre de carburant, due à l’accroissement des « certificats d’économie d’énergie » (CEE). Ce dispositif, instauré en 2005 sur le principe du pollueur-payeur, impose aux fournisseurs d’énergie de financer des mesures visant à réduire la consommation et à améliorer l’efficacité énergétique.

Avec la révision des obligations pour 2026, le coût associé à ces certificats devrait impacté le prix de l’essence et du gazole. Selon Olivier Gantois, directeur de l’Ufip Energies et mobilités, les CEE représentent actuellement environ 11 centimes par litre, ce qui pourrait atteindre 15 à 17 centimes dès janvier. « Les marges nettes des distributeurs étant de l’ordre de 1 à 2 centimes, il est certain que cette augmentation sera répercutée », indique-t-il. Toutefois, chaque distributeur fixera son prix de manière indépendante, le marché des carburants étant non régulé.

En date du 21 novembre, le litre de gazole se vendait en moyenne 1,697 euro, tandis que le super SP95-E10 coûtait 1,707 euro. Avec cette hausse, les Français devront donc s’attendre à des prix plus élevés pour faire le plein en début d’année.

Concrètement, un fournisseur obtient un CEE lorsqu’il finance une opération de réduction de consommation d’énergie, comme le remplacement d’une chaudière au fioul par une pompe à chaleur. Chaque entreprise doit prouver qu’elle a atteint les objectifs définis par l’État. Le budget total de ce dispositif, qui s’élevait à 6 milliards d’euros en 2025, dépassera les 8 milliards d’euros en 2026.