Nouvelle-Zélande : Mère condamnée à perpétuité pour avoir tué ses enfants.

Une femme a été condamnée mercredi à la prison à perpétuité pour avoir tué ses deux enfants, Minu Jo et Yuna Jo, âgés de 6 et 8 ans, et avoir caché leurs corps pendant plusieurs années dans un box de stockage. Elle avait été extradée depuis la Corée du Sud et déclarée coupable en septembre, après deux heures de délibération par le jury de la Haute Cour d’Auckland.

Une femme a été condamnée mercredi à la réclusion à perpétuité pour avoir tué ses deux enfants. Elle avait ensuite dissimulé leurs corps pendant plusieurs années dans un box de stockage. Ce crime est connu en Nouvelle-Zélande sous le nom de « meurtres de la valise ».

En août 2022, les restes des deux enfants, âgés de 6 et 8 ans, ont été découverts, répartis dans des valises entreposées dans un garde-meubles d’Auckland. Identifiée rapidement comme la mère et soupçonnée des meurtres, Hakyung Lee, une néo-zélandaise de 45 ans, a été extradée la même année depuis la Corée du Sud, après s’y être réfugiée en changeant de nom.

Les enquêteurs estiment que les enfants, Minu Jo et Yuna Jo, sont morts trois à quatre ans avant la découverte de leurs corps par les acheteurs aux enchères du box de stockage abandonné. Ils auraient été tués par une overdose de médicaments mélangés dans du jus de fruit. La police a notamment utilisé l’ADN pour établir l’identité des enfants, déterminer depuis combien de temps ils étaient décédés et qui les avait tués.

Tout au long du procès en septembre, l’accusée est restée assise, la tête baissée, les cheveux cachant son visage, sans jamais prendre la parole. Ses avocats ont plaidé une altération du discernement de leur cliente, qui avait avoué les meurtres, en soutenant qu’elle était tombée dans une spirale dépressive après la mort de son mari en 2017. Cet argument a été rejeté par le parquet, qui a souligné qu’elle avait dissimulé les corps et fui le pays.

Elle a été reconnue coupable en septembre, après deux heures de délibération par le jury de la Haute Cour d’Auckland. Elle a été condamnée ce mercredi à la réclusion à perpétuité, avec une période de sûreté de 17 ans. La tête baissée, elle n’a pas montré de réaction particulière à l’annonce de sa peine.