En phase terminale d’une leucémie, la petite-fille de Kennedy attaque Robert Kennedy Jr.
Tatiana Schlossberg, dans la tribune publiée le 22 novembre dans le New Yorker, révèle être atteinte d’une leucémie rare et agressive, en phase terminale, diagnostiquée peu après la naissance de son deuxième enfant. Elle critique son grand cousin, Robert Kennedy Jr., ministre de la Santé américain, en déclarant qu’il est devenu « une source d’embarras pour moi et ma famille proche ».
Dans la tribune intitulée « Une bataille contre mon sang » publiée le 22 novembre dans le New Yorker, Tatiana Schlossberg, petite-fille de John F. Kennedy, annonce qu’elle souffre d’une leucémie rare et agressive en phase terminale, diagnostiquée peu après la naissance de son deuxième enfant. Les médecins lui prédisent un an à vivre.
Ce texte expose son traitement médical lourd et exprime sa douleur de devoir laisser ses enfants. Âgée de 35 ans, elle critique son grand cousin, Robert Kennedy Jr., ministre de la Santé américain nommé par Donald Trump en novembre 2024. Elle déclare : « Depuis mon lit d’hôpital, j’ai assisté, impuissante, à la confirmation de Bobby [Robert Kennedy Jr.] à ce poste, au mépris de toute logique et de tout bon sens, alors qu’il n’avait jamais travaillé dans le domaine médical, la santé publique ou au sein du gouvernement. »
Son cousin est décrit comme « une source d’embarras pour moi et ma famille proche », car elle redoute des coupes budgétaires affectant l’avenir de son traitement. Tatiana Schlossberg souligne que « le scepticisme de Bobby vis-à-vis des vaccins est de notoriété publique, et j’étais particulièrement inquiète à l’idée de ne pas pouvoir me faire vacciner à nouveau, ce qui me condamnerait à passer le reste de ma vie immunodéprimée. »
Elle critique également les réductions de financements publics, notamment pour la recherche sur les vaccins à ARNm, prometteurs pour de nombreuses maladies, ainsi que pour les Instituts nationaux de la santé. Elle exprime son inquiétude pour les autres patients dans un système de santé américain qu’elle considère de plus en plus fragile.
À la suite des assassinats de son grand-père, président des États-Unis, puis de son grand-oncle, Robert Francis Kennedy, procureur général du pays, la journaliste évoque le sentiment d’ajouter « une nouvelle tragédie […] à la vie de [sa] famille ».

