Gard : Un homme de 61 ans mis en cause pour le meurtre de sa compagne
Un homme de 61 ans a été mis en examen pour meurtre sur conjoint après le décès de sa compagne, âgée de 50 ans, retrouvée morte avec le « visage tuméfié » à son domicile à Beaucaire (Gard). Le couple avait connu un épisode de violences conjugales le 24 mai 2024, qui avait entraîné une interdiction de contact fixée à l’encontre du compagnon pendant trois mois.
Un homme de 61 ans a été mis en examen pour meurtre sur conjoint et placé en détention après le décès de sa compagne, âgée de 50 ans, retrouvée morte, « visage tuméfié », à son domicile à Beaucaire (Gard), a annoncé ce dimanche le parquet de Nîmes.
Le suspect s’est présenté jeudi au commissariat de Tarascon (Bouches-du-Rhône) pour signaler qu’il venait de découvrir le décès de sa compagne à son domicile, selon un communiqué de la procureure de Nîmes, Cécile Gensac.
La victime, sans profession, a été « découverte allongée sur un lit d’une chambre du domicile du requérant, avec le visage tuméfié ». Le mis en cause, journaliste, a été « immédiatement placé en garde à vue pour meurtre par conjoint, dans l’attente des résultats de l’autopsie », qui a permis de « suspecter un lien entre des coups et le décès », poursuit le communiqué.
Selon ses déclarations, il entretenait une relation avec la victime, mais chacun vivait chez soi. Il a précisé que leur « consommation d’alcool » était « très importante au quotidien pour tous les deux », ce qui était également le cas la nuit précédant la mort de sa compagne. Il a affirmé qu' »elle aurait fait une chute » et qu’il « n’a pas d’autre souvenir précis que l’avoir dans un premier temps retrouvée en train de dormir avant de constater plus tard qu’elle était froide », indique le parquet.
Le couple avait connu un épisode de violences conjugales le 24 mai 2024, suivi d’une procédure entraînant une interdiction de contact à l’encontre du compagnon pour une durée de trois mois. « Aucun incident n’était rapporté pendant la durée de l’interdiction de contact », précise Cécile Gensac. Le mis en cause a été présenté vendredi devant un juge d’instruction et a contesté la cause criminelle du décès, ajoute la procureure.
Les investigations se poursuivent sur commission rogatoire afin de déterminer le contexte exact des faits ainsi que les causes précises et violentes du décès.
En France, plus de trois femmes sont victimes de féminicide ou tentative de féminicide conjugal chaque jour, un chiffre en hausse sur un an, selon les données de la mission interministérielle pour la protection des femmes (Miprof) publiées jeudi, portant sur 2024.

