Ligue 1 – 15e journée : ASG ne fléchit pas face à l’adversité
Abdelkader Chouaya et ses partenaires ne parviennent pas à mettre fin à la crise de résultats de la Zliza, qui affiche un bilan de 9 points en 14 matches et se trouve à la dernière place du classement. Skander Kasri souligne que l’équipe a commencé à récupérer certains joueurs blessés, mais qu’il leur faudra du temps pour atteindre un niveau de fraîcheur physique nécessaire pour réussir.
Peu d’illusions pour Abdelkader Chouaya et ses coéquipiers quant à la possibilité de mettre fin à la grave crise de résultats face à des Stadistes tenus de retrouver rapidement la compétitivité.
La crise financière s’ajoute pour la Zliza à une série de performances décevantes et à une pluviométrie de blessures parmi les joueurs. Ce cumul de malchance et de désespoir se traduit par un bilan de 9 points en 14 matchs, plaçant la Zliza à la dernière position du classement. Les responsables et le staff de l’équipe ne perçoivent pas d’indices rassurants pour une issue rapide à cette spirale désastreuse. Le dernier match de la phase aller ne semble pas prometteur.
Skander Kasri garde cependant espoir malgré le match nul 1 à 1 en amical contre l’ESZ. « Il nous faudrait donner le meilleur de nous-mêmes pour conquérir le Stade du Bardo, un lieu où les coéquipiers de Noureddine Farhati sont intouchables et invaincus cette saison. »
Certes, nous avons commencé à alléger notre infirmerie avec le retour de blessés comme Yassine Mizouni, Oussama Neffati et Rayan Yaâkoubi, mais il nous faudra du temps pour remettre tout le monde au même niveau de fraîcheur physique, essentielle pour réussir sur le plan technico-tactique. Ce n’est qu’au cours de la longue trêve d’hiver que nous pourrons remédier à ces grandes lacunes qui expliquent notre mauvais parcours jusque-là. Dire que je ne me fais pas trop d’illusions pour ce match contre le ST est un constat réaliste au regard de nos problèmes actuels.
Sur un match, tout est possible, y compris des résultats inattendus. Un bon état d’esprit au sein du groupe peut aider à transcender les limites physiques. « C’est en effet possible même si la logique ne nous incite pas à trop compter là-dessus. Nous devons doser nos efforts pour ne pas épuiser notre énergie, ce qui pourrait être fatal face à un adversaire plus en forme, techniquement supérieur et avec des joueurs aux compétences individuelles plus développées. Si nous parvenons à obtenir un point, cela suffirait à notre bonheur. »
Cet élan n’aurait pas un grand impact sur notre position au classement, mais il serait très bénéfique pour notre moral, confirme Skander Kasri, désireux de voir une lueur d’espoir pour un maintien, qui s’annonce d’ores et déjà comme difficile.

