Guerre en Ukraine : Trump prêt à négocier, pression sur Kiev persistante
Donald Trump a déclaré samedi que son plan pour mettre fin à la guerre en Ukraine n’était pas sa dernière offre, répondant « non » à la question de savoir si c’était sa « dernière offre ». Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a repoussé vendredi ce plan en 28 points, assurant qu’il allait proposer des « alternatives » aux Américains.
Pour tenter de trouver une solution pacifique entre Moscou et Kiev, Donald Trump est désormais disposé à faire des concessions après avoir paru totalement intransigeant. Le président américain a déclaré samedi que son plan pour mettre un terme à la guerre en Ukraine n’était pas sa dernière offre.
Interrogé pour savoir si son plan représentait sa « dernière offre », il a répondu par la négative. « Nous essayons d’y mettre fin (au conflit). D’une manière ou d’une autre, nous devons y mettre fin », a-t-il affirmé à la presse, sans fournir d’autres précisions.
Un plan rejeté par Zelensky
Ce plan en 28 points suscite une grande inquiétude à Kiev car il comporte plusieurs exigences majeures de la Russie, notamment que l’Ukraine lui cède des territoires, accepte de réduire la taille de son armée et renonce à rejoindre l’Otan. En revanche, il offre à Kiev des garanties de sécurité occidentales pour éviter toute nouvelle agression russe.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rejeté vendredi ce plan, que Donald Trump et Vladimir Poutine l’incitent à accepter, en précisant qu’il proposerait des « alternatives » aux Américains.
Trump envisage un ultimatum pour Kiev
Des responsables ukrainiens, américains et européens doivent se réunir dimanche en Suisse pour discuter du plan de Donald Trump, selon plusieurs sources concordantes.
Donald Trump a indiqué vendredi que le jeudi 27 novembre, jour de Thanksgiving, était une date butoir « adéquate » pour que l’Ukraine approuve le plan américain visant à résoudre le conflit. « J’ai eu beaucoup de dates butoirs et quand les choses vont bien, la tendance est de repousser les dates butoirs. Mais jeudi est, nous pensons, un moment adéquat », a souligné le président américain sur Fox News Radio.

