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Le rappeur Zola écroué pour séquestration et violence sur un fan.

Le rappeur Zola, de son vrai nom Aurélien N’zuzi Zola, a été mis en examen et écroué avec trois autres individus, suite à des accusations de séquestration et de violences sur un jeune de 19 ans. Ce dernier aurait subi des violences pendant deux heures le 6 novembre, incluant des coups de poing et des menaces verbales, et souffre d’une incapacité totale de travail de 6 jours et psychologique de 35 jours.


Il va passer les prochaines nuits derrière les barreaux. Mis en cause pour avoir séquestré et frappé un fan désireux de prendre une photo avec lui devant son domicile, le rappeur Zola a été mis en examen et incarcéré avec trois autres personnes, a déclaré ce samedi le procureur de Meaux (Seine-et-Marne). Interpellé mardi, l’artiste de 26 ans, Aurélien N’zuzi Zola de son vrai nom, a demandé un délai pour préparer sa défense et a été placé en détention provisoire pour une durée de quatre jours. « Le prochain débat contradictoire se tiendra mercredi 26 novembre », a précisé le procureur.

Zola et ses trois complices sont soupçonnés d’avoir infligé un calvaire à un jeune homme de 19 ans le 6 novembre. Ce jour-là, « plusieurs hommes souhaitant rencontrer le rappeur pour prendre une photo avec lui se rendaient à son domicile », a détaillé Jean-Baptiste Bladier. « Un homme cagoulé et apparemment armé » est alors sorti de chez l’artiste, faisant fuir les fans, à l’exception d’un d’entre eux.

Une arme pointée sur la victime

Ce dernier aurait alors été frappé puis séquestré dans le cave du domicile de l’artiste. « Pendant les deux heures qui ont suivi, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la propriété, la victime a subi de nombreuses violences sous forme de coups de poing, coups de pied, injures et menaces verbales », a énuméré le procureur.

« Obligé de se dévêtir, ses vêtements ont été incendiés. Une arme de poing a été braquée sur l’une de ses tempes avant que le canon de cette arme ne soit introduit dans sa bouche », a poursuivi le magistrat, ajoutant que le téléphone du jeune homme lui a été volé et sa voiture endommagée.

Des éléments « non équivoques » dans la téléphonie

À plusieurs reprises, les agresseurs auraient également évoqué l’appartenance ethnique de la victime, lui affirmant de ne pas craindre pour sa vie, car ils ne souhaitaient pas « aller en prison pour un p’tit blanc ». La victime souffre d’une incapacité totale de travail de 6 jours et d’une incapacité psychologique de 35 jours.

Zola et les trois personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête ont gardé le silence ou contesté les faits qui leur sont reprochés, « malgré des éléments non équivoques, notamment issus d’échanges téléphoniques entre les protagonistes », a indiqué le procureur de Meaux.