Canada : Un ours attaque des écoliers, onze blessés, quatre graves

L’attaque d’un ours survenue jeudi dans une zone rurale de Colombie-Britannique a blessé onze personnes, dont des enfants d’une école locale, lors d’une sortie sur un sentier. La nation Nuxalk a évoqué un « ours agressif » et a demandé aux habitants de rester chez eux tant que l’animal n’est pas capturé.

L’attaque d’un ours survenue jeudi dans une zone rurale de Colombie-Britannique, au Canada, a profondément choqué la communauté de Bella Coola. Onze personnes, parmi lesquelles des enfants d’une école locale, ont été blessées lors d’une sortie sur un sentier situé à environ 700 km au nord-ouest de Vancouver, rapportent plusieurs médias canadiens. Deux victimes se trouvent dans un état critique et deux autres sont gravement blessées, selon l’agence Canadian Press.

La mère d’un écolier de 10 ans a raconté que son fils s’est retrouvé à quelques centimètres de l’animal : « il a même senti sa fourrure », a-t-elle déclaré. L’enfant a réussi à s’échapper par la suite. Un enseignant qui accompagnait le groupe s’est interposé pour protéger les élèves. « Il a tout pris », a expliqué Veronica Schooner. L’enseignant a été évacué par hélicoptère vers un centre hospitalier.

L’animal « agressif » toujours recherché

La nation Nuxalk, qui administre le territoire, a évoqué un « ours agressif » et a demandé aux habitants de rester chez eux et d’éviter l’autoroute tant que l’animal n’est pas capturé. Les autorités locales ont également précisé que les élèves concernés fréquentaient l’école indépendante Acwsalcta. Dans un message publié sur Facebook, l’établissement a déclaré : « Il est difficile de trouver les mots en ces temps très difficiles ».

Dans un communiqué, le chef de la nation Nuxalk, Samuel Schooner, a assuré que « toutes les personnes impliquées reçoivent un soutien médical » et que la priorité reste « de garantir leur sécurité ». Les spécialistes soulignent que les ours deviennent particulièrement agressifs à l’approche de l’hiver, période durant laquelle ils cherchent à accumuler un maximum de graisse avant l’hibernation.