Belgique

Colombie et Pays-Bas : sommet sur les combustibles fossiles en avril

Une conférence internationale sur la sortie des combustibles fossiles se tiendra les 28 et 29 avril dans la ville de Santa Marta, en Colombie. L’initiative colombienne dispose du soutien de la Belgique, laquelle fait partie des quelque 80 pays signataires de la « Déclaration de Belém » pour accélérer la sortie des fossiles.


« Ce sera une large plateforme intergouvernementale et multisectorielle, complémentaire à l’UNFCCC (la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques), dédiée à l’identification des voies légales, économiques et sociales nécessaires pour réaliser la sortie des énergies fossiles », a précisé la ministre colombienne lors d’une conférence de presse où était présent également le ministre belge du Climat, Jean-Luc Crucke.

Cette conférence portera sur les mécanismes commerciaux et financiers, les défis macroéconomiques, les subventions aux énergies fossiles, l’accélération des énergies renouvelables, la diversification économique, et la reconversion des travailleurs affectés par la transition énergétique. Irene Vélez a ainsi appelé « toutes les nations du monde » à soutenir la sortie des énergies fossiles et à participer à cette conférence.

L’événement, présenté comme la « première conférence internationale sur la sortie des combustibles fossiles », se déroulera les 28 et 29 avril prochain à Santa Marta, une ville côtière du nord de la Colombie, au bord de la mer des Caraïbes. Irene Vélez a estimé que « la sortie des énergies fossiles n’est pas seulement nécessaire, elle est inévitable. Ce que le monde doit décider maintenant c’est comment et à quelle vitesse ».

L’initiative colombienne bénéficie de l’adhésion et du soutien de la Belgique, qui fait partie des environ 80 pays signataires de la « Déclaration de Belém », visant à promouvoir, lors de la COP30, l’adoption d’une « feuille de route » pour accélérer la sortie des fossiles.

Cette question divise la COP30 dans sa phase finale, plusieurs pays comme la Chine, l’Arabie saoudite, l’Inde et la Russie s’y opposant. Jean-Luc Crucke, le ministre fédéral du Climat, a déclaré : « Cette déclaration n’est pas idéologique : elle est réaliste, économique et stratégique. Le monde change, nos politiques doivent suivre. L’avenir sera neutre en carbone ou ne sera pas. Mais nous veillerons à ce que cette transition soit juste, notamment pour nos ménages et nos entreprises les plus exposées. »