Belgique

COP30 : un texte sans feuille de route sur les énergies fossiles présenté par la présidence

Le mot « fossiles » n’apparaît pas dans le texte principal de compromis publié au dernier jour théorique de la grande conférence de l’ONU sur le climat à Belem au Brésil. Une trentaine de pays ont écrit jeudi à la présidence brésilienne pour lui demander d’inclure une feuille de route pour la sortie des énergies fossiles, faute de quoi ils ne pourraient soutenir d’accord à la COP30.

Le terme « fossiles » n’est pas mentionné dans le texte principal de compromis, diffusé le dernier jour théorique de la grande conférence de l’ONU sur le climat qui s’est tenue à Belem, au Brésil. Celui-ci se limite à mentionner les « niveaux records de capacités d’énergies renouvelables« , sans approfondir la question énergétique.

Une trentaine de pays ont adressé jeudi une lettre à la présidence brésilienne, lui demandant d’intégrer un plan de transition pour abandonner les énergies fossiles. Ils préviennent que sans cela, ils ne pourront pas soutenir un accord à la COP30, où un consensus est essentiel.

« Nous ne pouvons pas soutenir un texte qui n’inclue pas de feuille de route pour une transition juste, ordonnée et équitable vers l’abandon des combustibles fossiles« , rappellent-ils.

Le débat sur la sortie du pétrole, du charbon et du gaz, largement responsables du réchauffement climatique, a été relancé à Belem, alors que ce sujet semblait difficile à remettre sur la table depuis un premier appel lors de la COP28 à Dubaï, il y a deux ans.

Le président Lula lui-même a plaidé pour une « feuille de route » afin d’accélérer cette transition depuis le début du sommet.

Cependant, selon un négociateur souhaitant garder l’anonymat, la Chine, l’Inde, l’Arabie saoudite, le Nigeria et la Russie ont rejeté cette proposition.