Paris : Un Soudanais interpellé trois fois en sept jours pour dégradation de la tombe du Soldat inconnu
À Paris, la police a dû intervenir à trois reprises en l’espace d’une semaine face à un jeune Soudanais de 23 ans, impliqué dans plusieurs actes de dégradation sur la tombe du Soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe. Le premier épisode remonte au 12 novembre au matin, lorsque l’homme, sans papiers d’identité et tenu pour incohérent, a été découvert assis directement sur la sépulture.
À Paris, la police est intervenue à trois reprises en l’espace d’une semaine suite à des actes de dégradation commis par un jeune Soudanais de 23 ans sur la tombe du Soldat inconnu située sous l’Arc de Triomphe. Ces interpellations ont entraîné des évaluations psychiatriques successives, d’après des sources policières citées par Le Figaro.
Le premier incident a eu lieu le 12 novembre au matin : l’individu, sans papiers d’identité et jugé incohérent, a été trouvé assis sur la sépulture. Après cette intervention, il a été relâché, mais a été arrêté à nouveau le 14 novembre pour un acte plus grave : il s’était allongé devant la flamme et avait tenté de l’éteindre avec ses mains. Cette seconde interpellation a débouché sur son admission à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police puis à l’hôpital Bichat.
Malgré ces mesures, un troisième incident s’est produit le 19 novembre. Ce jour-là, le jeune homme a été surpris en train de détériorer les gerbes de fleurs déposées au pied du monument. Il a été placé en garde à vue et fait désormais l’objet d’une notification différée de ses droits en vue d’un nouvel examen pour évaluer son comportement. De plus, il figurait dans le fichier « étranger », habituellement lié aux personnes sous obligation de quitter le territoire français ou absentes de leurs convocations administratives.
Ces événements s’ajoutent à une série d’actes irrespectueux visant ce monument emblématique de la mémoire nationale. En août 2025, un ressortissant marocain avait allumé une cigarette avec la flamme éternelle, ce qui lui avait fait perdre son titre de séjour. Peu après, une avocate avait été hospitalisée après avoir arraché les fleurs déposées devant la tombe.

