Ferjani : « Le ministère ne a pas répondu à une large partie des revendications »
Le ministre de la Santé, Mustapfa Ferjani, a affirmé que son département a « répondu à une large partie des revendications des jeunes médecins » et poursuit l’examen des autres demandes. Des centaines de jeunes médecins ont organisé un sit-in devant le siège du Parlement pour protester contre le non-respect des engagements gouvernementaux et réclamer de meilleures conditions de travail dans les hôpitaux.
Le ministre de la Santé, Mustapfa Ferjani, a déclaré, mercredi, lors d’une session conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts, que son ministère a « répondu à une large partie des revendications des jeunes médecins » et continue d’examiner les autres demandes dans une approche globale tenant compte des finances publiques.
Il a précisé que le ministère « a respecté ses engagements » et qu’un accord de principe a été atteint pour une revalorisation salariale à partir de 2026, dans le cadre des négociations avec les ministères des Finances et des Affaires sociales.
Ferjani a souligné que le gouvernement aborde ce dossier « dans une logique de partenariat, loin des promesses creuses », réaffirmant que l’État rejette toute forme de chantage ou de perturbation du service public.
Le ministre a indiqué que les portes du ministère « restent ouvertes au dialogue », ajoutant que la santé des citoyens est une priorité essentielle.
Il a rappelé que la réforme du système de santé nécessite une collaboration entre l’État, les jeunes médecins et tous les acteurs du secteur de la santé.
Selon lui, les jeunes médecins représentent « une force essentielle » dans les hôpitaux et jouent un rôle central dans le fonctionnement quotidien des établissements publics.
Ferjani a également mentionné la mise en place imminente d’une activité complémentaire l’après-midi, qui sera, selon lui, appliquée de manière intégrée, incluant tous les intervenants sectoriels : médecins, infirmiers, techniciens, pharmaciens, agents administratifs et personnel de soutien.
Ce dispositif vise à améliorer la coordination interne et à renforcer la qualité des services pour les patients.
Durant le débat budgétaire, plusieurs députés ont vigoureusement soutenu les revendications des jeunes médecins, les considérant comme légitimes et urgentes.
Ils ont critiqué le ministère pour ses retards dans la mise en œuvre des accords conclus, estimant que cela a sapé la confiance au sein des structures de santé et contribué à aggraver les tensions dans les services hospitaliers.
Plus tôt dans la journée, des centaines de jeunes médecins ont organisé un sit-in devant le siège du Parlement pour protester contre le non-respect des engagements gouvernementaux et réclamer de meilleures conditions de travail dans les hôpitaux.

