1,2 million de personnes touchées par le piratage de l’Urssaf.
Un des services de l’Urssaf, appelé Pajemploi, a été victime d’une cyberattaque massive, entraînant le vol de données de « jusqu’à 1,2 million de salariés de particuliers employeurs recourant au service Pajemploi. » L’Urssaf a précisé qu’« aucun numéro de compte bancaire (Iban), aucune adresse mail, aucun numéro de téléphone ou mot de passe de connexion ne sont concernés. »

Il semble que la fin d’année stimule l’activité des cybercriminels. En octobre 2024, Free a confirmé le vol de 100 000 IBAN de clients suite à un piratage massif. Et un mois plus tard, 750 000 Français ont vu leur dossier médical être exposé sur Internet. Cette fois, c’est une institution publique qui a annoncé avoir été victime d’un vol de données importantes : l’Urssaf.
Plus précisément, c’est l’un des services de l’agence, dénommé Pajemploi. Ce service est destiné aux particuliers employant des assistants et assistantes maternelles ou des gardes d’enfants. Selon l’Urssaf, la cyberattaque concerne « jusqu’à 1,2 million de salariés de particuliers employeurs recourant au service Pajemploi ».
Quels sont les risques pour les personnes dont les données Pajemploi ont été volées ?
Il est important de préciser quelles données ont été compromises :
- Nom et prénom
- Date et lieu de naissance
- Adresse postale complète
- Nom de l’établissement bancaire
- Numéros de sécurité sociale, Pajemploi et d’agrément
Heureusement, « aucun numéro de compte bancaire (Iban), aucune adresse mail, aucun numéro de téléphone ou mot de passe de connexion ne sont concernés ».
Cela n’indique pas que la situation est complètement rassurante. Une personne malintentionnée pourrait se faire passer pour l’Urssaf et tenter des actions de phishing, en utilisant le piratage comme prétexte.
De plus, au vu des informations collectées, le risque d’usurpation d’identité existe, bien que celui-ci soit considéré comme faible. L’Urssaf, qui souligne que cet incident n’affecte pas le fonctionnement de Pajemploi, appelle à « faire preuve d’une vigilance renforcée face au risque de mails, SMS ou appels frauduleux ».

