Narcotrafic : Emmanuel Macron dénonce les « bourgeois des centres-villes » alimentant le trafic de drogues
Emmanuel Macron a estimé, lors du Conseil des ministres ce mercredi, que ce sont « parfois les bourgeois des centres-villes qui financent les narcotrafiquants », selon des propos rapportés par la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon. Medhi Kessaci, 20 ans, a été assassiné le 13 novembre à Marseille près d’une salle de concert par deux hommes à moto, activement recherchés, un « crime d’intimidation » et « un assassinat d’avertissement » pour les autorités.
La crise d’insécurité liée au narcotrafic domine les discussions publiques, y compris au sommet de l’État. Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, Emmanuel Macron a déclaré que « parfois les bourgeois des centres-villes financent les narcotrafiquants », d’après les propos rapportés par Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement.
Le président a souligné « l’importance d’une politique de prévention et de sensibilisation ». Elle a ajouté : « On ne peut pas déplorer d’un côté les morts et de l’autre continuer à consommer le soir en rentrant du travail. » Emmanuel Macron a également insisté sur « la nécessité d’avoir une approche interministérielle du très local à l’international ».
### Un point de bascule
De son côté, l’Association nationale de la police judiciaire (ANPJ) demande « la création d’une direction générale de la police judiciaire forte, rassemblée et connectée, à l’image de la DGSI ».
Elle écrit : « Le »crime d’intimidation » du frère d’un jeune homme engagé contre le narcotrafic est considéré comme un »point de bascule » par nos gouvernants », tout en affirmant que « cette bascule dans le narcoterrorisme était prévisible ». Medhi Kessaci, âgé de 20 ans, a été tué le 13 novembre à Marseille près d’une salle de concert par deux hommes à moto, qui sont activement recherchés. Cet acte est qualifié par les autorités de « crime d’intimidation » et d’« assassinat d’avertissement ».

