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Test du 3i S10 Ultra : premier robot aspirateur ne recyclant pas son eau sale.

Le 3i S10 Ultra est vendu au prix conseillé de 1 899 euros, mais est régulièrement en promotion à 1 399 euros. Ce robot aspirateur laveur dispose d’une puissance d’aspiration de 13 000 Pa et d’une autonomie annoncée de 180 minutes en mode économique.

Le secteur des robots aspirateurs laveurs continue d’évoluer, et le 3i S10 Ultra y apporte une réelle innovation.

Ce robot aspirateur laveur, proposé par une marque encore peu répandue en France, intègre le tout premier système de recyclage d’eau au monde, intégré.

Concrètement, il prélève l’humidité de l’air ambiant pour remplir automatiquement son réservoir d’eau propre, puis distille et purifie l’eau sale afin de la réutiliser. 3i promet que vous ne devrez plus jamais vider l’eau sale ni remplir le réservoir d’eau propre.

Commercialisé à 1 899 euros en prix conseillé (souvent proposé à 1 399 euros en promotion), le 3i S10 Ultra se positionne dans le segment haut de gamme, à l’instar des Roborock Saros, DJI Romo P ou Dreame X50 Ultra.

3i S10 UltraFiche technique

Caractéristiques 3i S10 Ultra
Puissance d’aspiration 13 000 Pa
Type de lavage Serpillière rotative
Vitesse du rouleau 330 tr/min
Pression de lavage 7 N
Navigation LiDAR dToF + caméra + lumière structurée 3D
Capacité batterie 5 200 mAh
Autonomie annoncée 180 minutes (mode économique)
Hauteur du robot 11,2 cm
Hauteur levée serpillière 8 mm
Extension serpillière Automatique (technologie UltraReach)
Réservoir eau propre Remplissage auto par déshumidification
Système recyclage Distillation sous-ébullition
Sac à poussière 2,5 L (60 jours d’autonomie annoncés)
Production d’eau 300 ml/h
Humidité minimale 30 %
Compatibilité Alexa, Google Assistant
Poids station 22,7 kg
Dimensions station 46 cm (hauteur)

Nous avons reçu l’exemplaire de ce test de la part de 3i.

3i S10 UltraInstallation

Dès le déballage, la prise en main du 3i S10 Ultra montre clairement son ambition : le carton est sans conteste le plus grand que nous ayons jamais reçu pour un robot aspirateur.

En l’ouvrant, retrouvez la station de base, le robot, deux brosses latérales, un rouleau de serpillière, une brosse principale, ainsi qu’un flacon de solution nettoyante propriétaire. L’ensemble semble imposant, car la station pèse 22,7 kg, un record pour cette catégorie de produits.

Avant la première utilisation, la station doit être préparée en installant le filtre à charbon actif dans le réservoir d’eau propre en façade, puis en remplissant ce dernier jusqu’à mi-hauteur environ. Cette étape manuelle est seulement nécessaire pour l’amorçage : par la suite, le système de déshumidification et de recyclage prendra le relais. Il faut également placer le sac à poussière de 2,5 litres dans le compartiment prévu sous le réservoir d’eau. Pensez à retirer tous les adhésifs de protection avant la première mise en marche, car il y en a beaucoup.

Le choix de l’emplacement de la station est délicat. Avec ses dimensions imposantes (46 cm de hauteur) et surtout son poids de près de 23 kg, vous ne la déplacerez pas souvent une fois en place. Prévoyez un espace dédié, de préférence dans une buanderie ou un coin du salon, avec suffisamment de dégagement sur les côtés pour permettre au robot d’entrer et sortir facilement. Évitez absolument de la placer dans une chambre : comme tout déshumidificateur, elle émet un bruit continu lorsque le système de récupération d’eau est actif.

La connexion Wi-Fi s’effectue via l’application en quelques minutes. Le robot est compatible avec les réseaux 2,4 GHz et 5 GHz, ce qui garantit une bonne stabilité. Une fois connecté, le S10 Ultra cartographie automatiquement votre logement lors du cycle de nettoyage initial.

Le robot utilise un LiDAR fixe monté sur le dessus (qui ne pivote pas à 360° comme chez certains concurrents) combiné à une caméra frontale et des capteurs de lumière structurée 3D pour scanner l’environnement. La première carte apparaît rapidement dans l’application, permettant de nommer les pièces et de définir des zones interdites si nécessaire.

Il est bon de noter que l’efficacité du système de recyclage d’eau dépend directement du taux d’humidité et de la température ambiante. L’application indique le niveau d’humidité ambiant et permet de programmer les plages horaires de déshumidification.

Dans nos tests effectués à Nantes en hiver, avec un taux d’humidité autour de 30-35 %, la production d’eau a été minimale. En revanche, dans une zone plus humide (comme la salle de bain), le réservoir s’est effectivement rempli de plusieurs centimètres.

3i S10 UltraErgonomie et design

Le 3i S10 Ultra possède une forme circulaire classique de 36 cm de diamètre, mais sa hauteur de 11,2 cm en fait l’un des robots les plus épais du marché.

Cette épaisseur est due à l’intégration du LiDAR fixe sur le dessus. Contrairement à d’autres modèles qui utilisent ce type de capteur pour réduire le profil, le S10 Ultra reste imposant.

Il ne passera pas sous tous les meubles, notamment les canapés bas ou certaines bibliothèques sur pieds. Cela représente un compromis pour loger toute la technologie intégrée, et il est important d’en être conscient avant l’achat. Par exemple, le DJI Romo P a son LiDAR situé sous le robot.

La finition générale est correcte sans être exceptionnelle. Le robot est disponible dans une seule couleur (blanc/gris), avec un plastique mat qui résiste bien aux traces de doigts. Sur le dessus, trois boutons physiques permettent un contrôle de base : démarrage/pause, retour à la base, et nettoyage localisé. Cette touche est agréable même si l’essentiel du pilotage se fait via l’application. Le capot supérieur peut être soulevé pour accéder au bac à poussière interne (0,35 L) et au filtre, bien que vous n’ayez quasiment jamais à le faire grâce au vidage automatique.

Ce qui se passe sous le robot est intéressant. Au lieu des traditionnelles lingettes plates ou doubles patins rotatifs, le 3i S10 Ultra utilise une serpillière rotative de type rouleau, une solution qui s’est imposée ces dernières années comme la plus efficace pour le lavage. Ce rouleau couvre toute la largeur du robot et tourne à 330 tours par minute, une vitesse élevée qui lui permet de frotter efficacement le sol. Douze micro-diffuseurs répartis sur sa longueur l’humidifient en continu, tandis qu’un racloir intégré évacue l’eau sale. Ce système d’autonettoyage en temps réel évite de repousser la saleté d’une zone à l’autre.

Un des points forts de ce modèle est sa fonction UltraReach : le rouleau est télescopique et s’étend automatiquement lorsque le robot longe un mur ou une plinthe. Ce mécanisme a été observé en action, et il est impressionnant de voir le rouleau s’étendre de quelques centimètres pour nettoyer au plus près du mur, là où les robots circulaires laissent souvent une bande de saleté. Selon 3i, cette extension améliore la couverture de 95 % le long des murs. Dans nos tests, les plinthes étaient effectivement plus propres qu’avec d’autres robots, même si les angles à 90° demeurent difficiles à atteindre parfaitement.

Le système de brossage comprend une brosse principale centrale anti-enchevêtrement et deux brosses latérales frontales volumineuses. Ces dernières dépassent largement du corps du robot, permettant de balayer efficacement les débris vers le centre pour l’aspiration.

Ces brosses, conçues pour éviter l’emmêlement des cheveux, remplissent leur rôle efficacement lors de nos tests. Cependant, après plusieurs cycles incluant de nombreux cheveux et poils, c’est la brosse principale qui se retrouve chargée de poils. Ainsi, le système anti-emmêlement avec double peigne interne semble avoir ses limites.

À l’avant, on trouve la caméra et le système d’éclairage vert nommé Dirt Scan. Cette lumière spéciale éclaire le sol pour révéler les types de saleté invisibles à l’œil nu : liquides renversés, taches, miettes, poussière. Chaque type de débris réfléchit une signature lumineuse distincte que la caméra analyse en temps réel. Le robot peut ainsi reconnaître jusqu’à 68 types de salissures ou d’objets, adaptant son comportement en conséquence. Cette fonctionnalité est l’une des plus avancées de ce modèle et fonctionne efficacement : nous avons observé qu’il ralentissait et changeait de mode lorsqu’il détectait un liquide.

Les capteurs ne manquent pas : en plus du LiDAR et de la caméra, le S10 Ultra intègre des capteurs Time-of-Flight, de lumière structurée 3D à l’avant pour l’évitement d’obstacles, des capteurs anti-chute sous le châssis, et des capteurs à ultrasons qui détectent la nature du sol.

Ces derniers permettent de détecter un tapis sur un sol dur et de soulever automatiquement sa serpillière de 8 mm afin d’éviter de mouiller la moquette. Cette fonction s’est révélée fiable dans nos tests : le rouleau se soulève effectivement lors du passage du carrelage au tapis, permettant un nettoyage complet de la maison en un seul passage.

La station de base est massive. Avec ses 46 cm de hauteur et ses 23 kg, elle est probablement la plus imposante du marché. À l’avant, un large panneau donne accès au réservoir d’eau propre (où le niveau peut être vérifié grâce à une fenêtre transparente), au compartiment pour le flacon de solution nettoyante, et au sac à poussière de 2,5 litres. Sur le dessus, l’énorme grille de ventilation du déshumidificateur est impossible à manquer.

À l’arrière, un filtre à charbon actif de grande taille complète le système de purification de l’air. Cette station agit comme une véritable usine miniature, gérant l’aspiration, le lavage, le séchage, la distillation et la déshumidification.

Ainsi, il est vrai que ce n’est pas un objet esthétique… c’est un outil technique, pas un élément de décoration.

3i S10 UltraPerformances

Commençons par le système phare du S10 Ultra : son recyclage d’eau. Dans nos conditions de test à Nantes en pré-hiver, le déshumidificateur n’a produit qu’une quantité minimale d’eau, seulement quelques millimètres dans le réservoir après une nuit complète. Mon domicile est trop froid.

Par contre, avec un taux d’humidité supérieur à 60 % et une température au-dessus de 19 degrés, le réservoir se remplira.

Ce système existe bel et bien et fonctionne, sa performance dépendra de votre environnement. Si vous habitez dans une région humide, cela sera un réel avantage. Dans un climat sec ou en altitude, cela sera moins utile. À Nantes, cela dépend de la météo et de la maison… ainsi que de la saison, évidemment.

En ce qui concerne le système de distillation de l’eau sale, ses performances se sont révélées efficaces. Après avoir noté le niveau d’eau initial dans le réservoir, nous avons volontairement créé des situations salissantes : café renversé, terre mélangée avec de l’eau… Le robot a nettoyé tout cela, et six heures plus tard, l’eau du réservoir était « propre », sans odeur, avec un pH identique à celui mesuré avant le nettoyage.

Nous avons répété l’expérience pendant plusieurs weeks sans jamais changer l’eau : elle est restée propre et inodore, atteste que la distillation fonctionne effectivement. Les résidus solides sont bien collectés dans le sac à poussière, comme annoncé.

Le seul reproche que l’on peut faire à ce système est qu’il prend du temps. Au cours de nos mois de tests avec plusieurs cycles de lavage consécutifs, nous avons parfois dû attendre deux à trois heures pour que la station termine de distiller l’eau sale avant de pouvoir relancer un cycle.

Pour un usage quotidien normal, ce n’est pas un souci : le robot nettoie une fois par jour, il distille en arrière-plan, et tout est prêt pour le lendemain. Cependant, si vous désirez effectuer plusieurs passages successifs, il vous faudra patienter. Sinon, il faudra rajouter de l’eau manuellement (ce que j’ai fait).

Un autre inconvénient réside dans le bruit du déshumidificateur et du système de distillation. Ce n’est pas assourdissant, mais c’est un ronronnement continu similaire à celui d’un réfrigérateur ou d’un déshumidificateur classique, donc nous conseillons d’éviter la chambre pour l’installer. Personnellement, je l’ai placé dans le salon et j’ai activé le système uniquement pendant la nuit.

Concernant l’aspiration proprement dite, le 3i S10 Ultra a des performances solides. Avec ses 13 000 Pa de puissance d’aspiration, il se situe dans la moyenne du segment (le Dreame X50 Ultra atteint 20 000 Pa, le Roborock Saros 10 22 000 Pa, et le DJI Romo P 25 000 Pa), mais ce chiffre ne fait pas tout.

Les deux brosses latérales volumineuses font un bon travail pour ramener les débris vers le centre, et surtout, elles ne s’emmêlent jamais malgré de nombreux cheveux et poils lors de nos tests. Cependant, ce n’est pas le cas avec la brosse principale.

Un point a particulièrement retenu notre attention : durant nos semaines de tests, le robot ne s’est jamais coincé, ni ne s’est emmêlé, ni bloqué avec des câbles, des jouets, ou même les franges d’un tapis. À l’exception d’un siège Ikea particulier : le POÄNG. Il semble que ce soit son point faible, puisqu’il est tombé dans ce piège plusieurs fois.

Le système d’évitement d’obstacles fonctionne bien sans être exceptionnel : le robot contourne les obstacles évidents (chaussures, pieds de chaise), mais il reste prudent et ralentit souvent à l’approche d’objets, ce qui peut le rendre un peu lent. Il a même aspiré une cuillère, ce que je n’arrive pas à expliquer.

Le nettoyage en profondeur des tapis s’est montré décevant malgré une puissance d’aspiration élevée. Lors de notre test avec du sable enfoncé dans un tapis, le S10 Ultra a régulièrement affiché des résultats moyens.

En revanche, en ce qui concerne les débris à la surface sur des sols durs et des tapis durs, aucun problème : ils sont tous collectés efficacement en un seul passage. Ainsi, c’est un robot qui excelle dans la collecte de débris visibles, mais qui a des difficultés à extraire la saleté profondément incrustée.

Passons au lavage, le second argument de ce robot. La serpillière rotative apporte des résultats très satisfaisants sur les liquides et les salissures fraîches. Quand nous avons renversé du café, le robot l’a immédiatement détecté grâce à son système Dirt Scan : il a arrêté l’aspiration pour éviter d’absorber le liquide, a réduit le débit d’eau, et a absorbé la flaque avec son rouleau, puis repassé plusieurs fois en mode lavage pour éliminer toute trace collante.

En revanche, les taches sèches et incrustées constituent un plus grand défi. Dans notre essai, le S10 Ultra n’a pas réussi à enlever des taches de sauce séchée, même après plusieurs passages. Le système détecte bien les taches tenaces (il augmente automatiquement la vitesse du rouleau et le débit d’eau), mais l’efficacité n’est pas toujours présente. Sur un carrelage lisse, il s’en sort plutôt bien, mais sur des surfaces poreuses ou texturées, les résultats sont moyens.

Le nettoyage des bords, par contre, fonctionne bien. Le rouleau UltraReach, qui s’étend automatiquement, fait réellement la différence : nos plinthes sont propres. Le rouleau s’étend de quelques centimètres lorsque le robot longe un mur, frottant au plus près de la plinthe.

L’autonomie est également un point fort avec sa batterie de 5 200 mAh, garantissant jusqu’à 180 minutes en mode économique, selon le fabricant.

3i S10 UltraApplication

L’application 3i Home, disponible sur iOS et Android, est celle à utiliser. L’interface présente d’emblée une cartographie de votre logement, générée automatiquement lors du premier cycle de nettoyage. La carte est précise, les pièces sont correctement identifiées, et vous pouvez facilement les renommer (salon, cuisine, chambre…), définir des zones interdites, créer des murs virtuels ou établir des zones de nettoyage ciblé.

Cependant, l’organisation des fonctionnalités pourrait être plus claire. Sur la page d’accueil, quatre « commandes rapides » ressemblent davantage à des préconfigurations qu’à de vrais raccourcis : nettoyage approfondi, balayage complet, mode IA automatique et aspiration+lavage complet.

Pour accéder aux réglages spécifiques par pièce, il faut naviguer trois écrans plus loin dans « Accéder à l’appareil », ce qui n’est pas très intuitif. Nous avons dû rechercher plusieurs fois un paramètre précis en naviguant entre les menus. L’ergonomie est fonctionnelle mais perfectible, avec parfois un manque de réactivité tactile nécessitant plusieurs pressions pour sélectionner une pièce.

Une fois dans les bons menus, de nombreuses options sont disponibles. Pour chaque pièce, vous pouvez définir le mode de nettoyage (aspiration seule, lavage seul ou combiné), la puissance d’aspiration (quatre niveaux allant du silence à maximum), le débit d’eau (trois niveaux), et même programmer des cycles spécifiques par jour de la semaine et par pièce.

L’application affiche également des informations en temps réel sur le système de recyclage d’eau, ce qui est intéressant. Vous pouvez voir le taux d’humidité ambiant, le niveau d’eau propre dans le réservoir, le volume d’eau recyclé, et l’état du cycle de distillation en cours. Des notifications vous informent quand le sac à poussière est plein (environ tous les 60 jours), lorsque le flacon de solution nettoyante est vide, ou si le robot nécessite une assistance. Un historique détaillé garde trace de tous les nettoyages, ainsi que la surface couverte et le temps passé.

La fonction de caméra intégrée permet même de vérifier votre domicile à distance, une fonctionnalité accessoire mais plaisante et nécessaire dans ce secteur.

Notons que le robot est compatible avec Alexa et Google Assistant pour un contrôle vocal, ce qui fonctionne sans accroc.

3i S10 UltraEntretien

Une des promesses du 3i S10 Ultra est son faible besoin d’entretien, et sur ce point, il s’en sort en grande partie. Grâce au système de vidage automatique, vous n’aurez qu’à changer le sac à poussière de 2,5 litres tous les deux mois environ (l’application vous en informera).

Le recyclage automatique de l’eau élimine la corvée de remplissage et de vidange quotidienne, et le lavage automatique de la serpillière signifie que vous n’aurez jamais à la détacher pour la nettoyer manuellement. En théorie, c’est un sans-faute.

En pratique, quelques interventions restent nécessaires. Tous les trois mois, vous devrez remplacer le rouleau de serpillière (environ 40 euros ou un peu moins sur AliExpress).

Les brosses latérales doivent être changées tous les 3 à 6 mois, la brosse principale tous les 6 à 12 mois. Le flacon de solution nettoyante propriétaire, facturé près de 40 euros, doit être renouvelé tous les 2 à 3 mois selon l’usage. Ces consommables sont coûteux, et vous devrez utiliser les références du fabricant (pas d’équivalent générique), ce qui représente un coût récurrent non négligeable sur la durée de vie du produit.

Un autre point à surveiller : le nettoyage du filtre du déshumidificateur situé à l’arrière de la station. Ce large filtre à charbon actif doit être brossé ou aspiré environ une fois par mois pour maintenir l’efficacité du système de récupération d’eau. C’est une opération simple (le filtre se retire facilement), mais elle ne doit pas être négligée sous peine de voir la production d’eau diminuer. La durée de vie annoncée du filtre est de 2 ans avant remplacement complet.

Malheureusement, l’application ne suit pas tous les consommables de façon optimale : si elle vous avertit lorsque le sac à poussière est plein, elle ne donne pas d’alerte sur le niveau de solution de nettoyage et ne propose aucun rappel pour l’entretien du filtre du déshumidificateur.

Enfin, un mot sur la durabilité à long terme du système de distillation. Après plusieurs semaines d’utilisation, aucun problème n’est apparu et l’eau est restée toujours aussi propre, mais nous manquons de recul pour évaluer sa fiabilité sur un an ou deux. La distillation à basse température utilise des composants chauffants et un circuit hydraulique complexe. Pour l’instant, 3i parie sur l’avenir avec ce système inédit.

3i S10 UltraPrix et disponibilité

Le 3i S10 Ultra est commercialisé au prix officiel de 1 899 euros, un tarif qui le place dans le très haut de gamme des robots aspirateurs laveurs.

Cependant, le S10 Ultra bénéficie souvent de promotions attractives, notamment sur Amazon où il est fréquemment proposé à 1 399 euros pour les membres Prime, voire à 999 euros lors d’opérations flash.

Pour les alternatives, n’hésitez pas à consulter notre guide d’achat dédié.