« Cherki répond à ses détracteurs : « Je n’ai jamais été chiant à coacher » »
Rayan Cherki a réalisé une saison l’année dernière avec 15 buts et 22 passes décisives. Dans une interview sur Téléfoot, Cherki a déclaré : « Je suis un footballeur à l’ancienne et à l’ancienne, on ne regardait pas les statistiques. »
La performance de Rayan Cherki lors du match contre l’Ukraine a mis en évidence sa nature controversée. Bien que certains aient noté qu’il a été le seul à créer du danger durant une première période décevante, en délivrant une passe décisive suivie d’un penalty, la majorité des critiques se sont abattues sur le milieu de terrain des Bleus, avec certains commentaires empreints d’une mauvaise foi manifeste.
Jérôme Rothen, principal critique de ce match depuis son poste à RMC, s’est particulièrement illustré par des déclarations virulentes à l’encontre de Cherki, sans que ses motivations soient claires. Interrogé sur Téléfoot, l’ancien joueur a répondu à ce sujet : « J’ai essayé de créer des brèches, d’emmener le plus de danger possible. On sait que quand c’est des blocs bas, Rayan Cherki est beaucoup plus attendu que les autres. Tu me mets sur le terrain, j’essaie de faire ce que j’ai à faire. Parfois, cela peut être compliqué, comme pour tout le monde. Là, je suis content, mais je dois nettement mieux faire parce que je ne suis pas satisfait de moi. »
Dans une rare confession, Rayan Cherki a discuté de sa réputation dans le football : « On m’a souvent fait passer pour un joueur chiant à coacher, alors que ce n’est pas le cas. Je n’ai jamais eu de problèmes avec mes entraîneurs. Je suis quelqu’un de simple : j’aime rigoler, donner du plaisir à mon entraîneur, aux gens qui viennent au stade. » Ses entraîneurs, y compris Guardiola, l’ont souvent loué, mais Cherki est conscient que ses performances statistiques peuvent rendre ses faiblesses en tant que « playmaker » inacceptables pour certains. « Je ne suis pas un mec de stats. Je pense que ça se voit au vu de mon football. Je suis un footballeur à l’ancienne. Et à l’ancienne, on ne regardait pas les stats. Je sais que dans le football actuel, c’est très important. L’année dernière, j’ai fait une saison à 15 buts et 22 passes décisives. Il faut que je sois dans les mêmes clous, voire mieux. » Cependant, ces déclarations ne suffiront peut-être pas à convaincre Rothen. Cherki pourrait néanmoins trouver du réconfort en participant à la Coupe du monde aux États-Unis avec l’équipe de France.

