Theo Francken (N-VA) ne prévoit pas de crise gouvernementale.

Theo Francken (N-VA), ministre de la Défense, a déclaré qu’il ne croit pas à une chute du gouvernement dans les prochains jours. Depuis 2014, les membres de l’OTAN se sont mis d’accord sur une trajectoire de norme de dépenses en matière de Défense fixée à 2% du Produit Intérieur Brut (PIB) de chaque pays sur 10 ans.

Theo Francken (N-VA), ministre de la Défense, était l’invité de La Première ce lundi matin. Il a répondu aux questions de Thomas Gadisseux en amont d’une semaine marquée par des négociations sur le budget fédéral.

Theo Francken ne pense pas qu’une chute du gouvernement soit à prévoir dans les jours qui viennent. « Est-ce qu’on va laisser tomber le gouvernement dans cette situation géopolitique ? On est complètement fous ou quoi ? », a-t-il questionné.

Il a également commenté la menace de Bart De Wever, le Premier ministre, de démissionner si aucun accord n’est trouvé. « Tout le monde doit être raisonnable. Tout le monde doit être très clair avec le fait qu’on doit continuer avec ce gouvernement. On fait des réformes immenses, sur le chômage, la pension, des choses qui sont nécessaires et historiques. […] Le budget est horrible, la dette nationale est horrible. On doit prendre des mesures fortes. »

En ce qui concerne la Défense, les membres de l’OTAN ont convenu en 2014 d’une trajectoire de dépenses militaires fixée à 2% du Produit Intérieur Brut (PIB) de chaque pays sur une période de 10 ans.

« On a fait une promesse il y a 10 ans, c’était monsieur Di Rupo, du parti socialiste. Ils ne l’ont jamais fait. Nous le faisons. On parle de quatre milliards d’euros de plus. Le budget de la Défense est de 12 milliards d’euros. La sécurité sociale, c’est 200 milliards d’euros cette année. Les 11 F-35 représentent un programme de 1,2 milliard pour les années à venir », a-t-il détaillé. Il a conclu en affirmant qu’il ne croit pas non plus à une chute du gouvernement d’ici la fin de la semaine.