Tunisie

Des réformes nécessaires au développement du commerce transfrontalier

Aslan Berjeb, président de la Conect, a présenté la vision du secteur privé concernant les réformes nécessaires au développement et à l’internationalisation des PME, en soulignant que la réglementation des changes demeure un frein majeur pour celles-ci dans le commerce transfrontalier. Il a également mentionné que le manque d’offre foncière représente une entrave majeure au développement des grands investissements dans divers secteurs, notamment industriel, des énergies renouvelables ou de l’automobile.


Intervenant lors du colloque, Aslan Berjeb, président de la Conect, a présenté la vision du secteur privé, notamment celle des PME, en ce qui concerne les réformes nécessaires pour leur développement et leur internationalisation.

Il a souligné que la réglementation des changes reste un obstacle majeur pour les PME opérant dans le commerce transfrontalier, une problématique qui apparaît régulièrement dans les résultats des baromètres sur la santé des PME réalisés chaque année par la Confédération.

Selon lui, le transport et la logistique, ainsi que l’accès au financement et aux marchés, constituent des obstacles récurrents pour les entreprises tunisiennes.

Les diverses études menées par l’organisation ont révélé qu’au-delà des difficultés d’accès au financement, les PME manquent souvent de compréhension de leurs propres besoins en matière d’accompagnement.

Un autre point abordé par le président de la Conect concerne les cahiers des charges. Il a noté que le retard accumulé dans leur révision ou leur introduction peut être en partie attribué aux tentatives de certains grands acteurs de maintenir leur position dominante sur le marché.

Cependant, il a également insisté sur le fait que l’administration porte une part importante de responsabilité et doit accélérer la mise en place de nouveaux cahiers des charges afin de faciliter l’exercice des activités économiques.

Selon Berjeb, l’accélération de la digitalisation de l’administration est aujourd’hui nécessaire pour répondre aux besoins des entreprises et lutter plus efficacement contre la corruption.

Enfin, il a déclaré que le manque d’offre foncière représente une entrave majeure au développement des grands investissements, qu’il s’agisse du secteur industriel, des énergies renouvelables ou de l’automobile.

“Mettons la main dans la main avec le secteur public pour aller de l’avant dans le développement du pays”, a-t-il conclu.