Budget 2026 : Deux amendements à l’Assemblée sur le télétravail en arrêt maladie
Deux amendements identiques du projet de loi de financement de la Sécurité sociale permettent la possibilité de travailler depuis son domicile tout en étant malade, selon une information relayée par BFMTV. Une étude de l’Observatoire du télétravail note que « 76 % des personnes interrogées ont déjà travaillé depuis chez eux alors qu’elles étaient malades ».
Parmi les nombreux amendements du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, deux d’entre eux, identiques, pourraient profondément modifier les règles concernant les arrêts de travail liés à des problèmes de santé. Vendredi dernier, durant l’examen du texte en commission, la possibilité pour les salariés de travailler à domicile tout en étant malades a été adoptée, selon une information rapportée par BFMTV.
Avec l’amendement du député Stéphane Viry, membre du groupe Liot, et celui de son collègue Modem, Nicolas Turquois, un médecin pourra désormais « prescrire la poursuite ou la reprise d’une activité en télétravail en alternative à un arrêt de travail total, lorsque l’état de santé du patient le permet ». Ces élus affirment que l’objectif est, entre autres, de faciliter le retour au travail, surtout après un congé prolongé.
### Les salariés malades déjà sous pression
Alors que les agences de notation mettent en garde contre le déficit public et que le gouvernement s’efforce d’obtenir un budget avant 2026 à l’Assemblée nationale, Stéphane Viry et Nicolas Turquois considèrent également leur proposition comme un moyen de réduire le coût des arrêts maladie.
En pratique, la pression exercée sur les salariés en arrêt de travail est déjà présente. Une étude de l’Observatoire du télétravail révèle que « 76 % des personnes interrogées ont déjà travaillé depuis chez elles alors qu’elles étaient malades », selon BFMTV.
La mesure est cependant encore loin d’être intégrée dans un cadre légal. Les deux amendements devront passer au vote dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, et au final, la décision d’adopter ou non cette réforme reviendra au Parlement.

