Budget fédéral : réunion du gouvernement lundi midi pour la « dernière chance »
Le Premier ministre Bart De Wever a photographié lors d’une séance plénière de la Chambre au Parlement fédéral à Bruxelles, le jeudi 16 octobre 2025. « J’espère que tout le monde va faire usage de son intelligence. Faire tomber le gouvernement maintenant et nous emmener dans une instabilité complète, ça me paraît être un cadeau incroyable pour nos ennemis », a averti dimanche le ministre de la Défense, Theo Francken (N-VA).
Depuis plusieurs semaines, Bart De Wever s’efforce de trouver un consensus autour de quatre mesures : augmentation de la TVA, saut d’index, réduction de la norme de croissance des soins de santé et renforcement des efforts pour réintégrer les malades de longue durée dans le monde du travail. Plusieurs propositions ont été avancées, mais aucune n’a réussi à faire l’unanimité au sein de la coalition. Certaines composantes refusent toute augmentation d’impôt, d’autres estiment que la contribution des « épaules les plus larges » est insuffisante, tandis que d’autres craignent que les dix milliards d’euros nécessaires ne soient pas atteints, un montant considéré comme crucial pour que la Belgique puisse éviter une augmentation des charges d’intérêt sur la dette. Après quelques jours de silence, le Premier ministre a rencontré ses vice-Premiers ministres lors de discussions bilatérales pour évaluer de nouvelles options.
Aucune évolution majeure n’est à signaler par rapport aux débats précédents, selon des sources bien informées. La tension aurait légèrement diminué, mais le risque d’une chute du gouvernement reste réel. « J’espère que tout le monde va faire preuve d’intelligence. Faire tomber le gouvernement maintenant et nous plonger dans une instabilité totale me semble un cadeau incroyable pour nos ennemis », a averti le ministre de la Défense, Theo Francken (N-VA), qui a récemment été confronté à la survol de drones au-dessus de sites sensibles. « Nous devons garder notre calme, ce sera un compromis, il ne gagnera pas un prix de beauté, mais nous devons continuer à gouverner, et je pense que Bart De Wever le fait très bien. Diriger ce pays est difficile, mais il n’y a pas d’alternative. »

