La Grèce annonce un plan de 2,5 milliards d’euros contre la sécheresse.
La Grèce se prépare « au pire des scénarios possibles » face au manque d’eau qui menace Athènes et de nombreuses îles, comme l’a averti jeudi le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, en dévoilant un plan de lutte de 2,5 milliards d’euros sur dix ans. Selon Stavros Papastavrou, depuis 2022, les réserves d’eau de la Grèce ont diminué d’environ 250 millions de mètres cubes par an, accompagnées d’une baisse de 25% des précipitations et d’une augmentation annuelle de 15% de l’évaporation.
Face à la pénurie d’eau menaçant Athènes et de nombreuses îles, la Grèce se prépare « au pire des scénarios possibles », a averti jeudi le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, en présentant un plan de lutte d’un montant de 2,5 milliards d’euros sur une période de dix ans.
« Nous devons être prêts pour le pire des scénarios possibles », a déclaré Kyriakos Mitsotakis, face à la sécheresse persistante de ces dernières années et aux conditions climatiques de plus en plus difficiles, notamment dans la capitale grecque et la région environnante de l’Attique, peuplée de 4,4 millions d’habitants.
La menace pèse également sur de nombreuses îles touristiques ainsi que sur Thessalonique, la deuxième ville du pays, située au nord.
En raison de la diminution des réserves d’eau ces dernières années, le ministre de l’Énergie et de l’Environnement, Stavros Papastavrou, a annoncé un « plan ambitieux de 2,5 milliards d’euros » sur dix ans pour garantir les ressources en eau.
Réservoirs et désalinisation
Parmi les mesures proposées, figure « un ouvrage emblématique » destiné à renforcer les réservoirs d’eau alimentant le réseau d’Athènes, ainsi que des installations de désalinisation pour les îles.
De manière plus générale, « les données montrent qu’après Chypre, notre pays sera confronté au plus fort stress hydrique d’Europe du Sud », a-t-il averti, précisant que plus de la moitié de la population grecque pourrait être touchée.
Depuis 2022, les réserves d’eau en Grèce ont diminué d’environ 250 millions de mètres cubes par an, selon Stavros Papastavrou. Cette diminution s’est accompagnée d’une baisse de 25% des précipitations et d’une augmentation annuelle de 15% de l’évaporation.

