Vol de bijoux au Louvre : cinq interpellations de la procureure de Paris

La procureure générale de Paris, Laure Beccuau, a indiqué que les bijoux, estimés à 88 millions d’euros, n’ont pas encore été retrouvés. Les deux hommes âgés de 34 et 39 ans, interpellés le 28 octobre 2025, ont été mis en examen pour « vol en bande organisée » et écroués.

« L’un d’entre eux était effectivement un des objectifs des enquêteurs, on l’avait dans le viseur », a précisé la procureure sur RTL France, ajoutant que les bijoux, estimés à 88 millions d’euros, n’ont pas encore été retrouvés.

Ces deux hommes âgés de 34 et 39 ans, interpellés samedi soir, ont été mis en examen hier pour « vol en bande organisée, et pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime » et écroués, a précisé le parquet de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs). Les deux suspects ont « partiellement reconnu les faits », a déclaré Laure Beccuau lors d’une conférence de presse en fin d’après-midi. Ils sont soupçonnés d’avoir « pénétré dans la galerie d’Apollon pour s’emparer des bijoux », a-t-elle indiqué. La procureure a ajouté que « rien ne permet à ce stade d’affirmer que les malfaiteurs auraient bénéficié d’une complicité quelconque au sein du musée ».

En revanche, « nous n’excluons pas la possibilité » d’un groupe beaucoup plus large que les quatre malfaiteurs repérés par les caméras de surveillance, a-t-elle dit. Les bijoux « ne sont pas encore en notre possession. Je veux garder l’espoir qu’ils seront retrouvés et pourront être rendus au musée du Louvre et plus largement à la nation », a également déclaré Laure Beccuau devant la presse. Le butin de ce cambriolage, réalisé le 19 octobre dernier en seulement huit minutes, est estimé à 88 millions d’euros. Les membres du commando avaient installé un camion-élévateur au pied du musée, sur le quai François-Mitterrand, et deux d’entre eux, visages masqués, s’étaient hissés avec une nacelle jusqu’à la galerie Apollon. Après avoir brisé une fenêtre et les vitrines contenant les bijoux à l’aide de disqueuses, les voleurs s’étaient enfuis à bord de deux scooters conduits par leurs complices. Dans leur fuite, les malfaiteurs ont laissé tomber la couronne de l’impératrice Eugénie, qui a été abîmée.