La grippe aviaire affecte la migration des grues cendrées.
La migration des grues cendrées est affectée par la grippe aviaire, avec des centaines d’oiseaux contaminés en France, principalement au Lac du Der-Chantecoq. En Wallonie, trois grues cendrées ont été examinées, dont deux étaient confirmées porteuses du virus, et les grues malades doivent être euthanasiées faute de remède.
La migration des grues cendrées est fortement affectée cette année par la grippe aviaire. Les spécialistes craignent une hécatombe en raison de la propagation rapide de la maladie. En France, des centaines d’oiseaux ont été contaminés, principalement au Lac du Der-Chantecoq, dans le nord-est du pays, et de nombreux autres oiseaux ont également trouvé la mort en Allemagne.
En Belgique, les premiers cas ont été signalés en Wallonie. Juliette Economides, responsable du Creaves d’Andenne, a déclaré : « les centres Creaves wallons ont reçu la semaine dernière trois grues cendrées à quelques jours d’intervalle. Trois de ces animaux ont été examinés. Et dans deux cas, la grippe aviaire ne faisait aucun doute. Le troisième individu a été récupéré après avoir été blessé. Mais il semble très probable que le virus ait désorienté l’animal. » Les grues infectées montrent des signes de faiblesse et présentent des symptômes comme des difficultés respiratoires et des mouvements anormaux.
Les grues malades doivent être euthanasiées, car il n’existe pas de remède. La contamination se propage par les fientes et pourrait affecter d’autres oiseaux. Le virus est très contagieux. « Les cygnes, les canards, les mouettes et les goélands peuvent être touchés. Mais aussi les échassiers comme le héron. Les prédateurs d’oiseaux, tels que les rapaces (comme la buse et le faucon pèlerin), sont également en danger après avoir chassé des volatils ou consommé des cadavres d’oiseaux. »
Si vous trouvez un oiseau potentiellement infecté, gardez une distance de cinq mètres et contactez immédiatement un centre Creaves pour prévenir la propagation du virus. Bien que le virus soit généralement non transmissible à l’homme, il demeure très contagieux et représente un risque mortel pour d’autres oiseaux d’eau. Les cas de transmission vers l’être humain sont rarissimes.
Si l’oiseau est déjà mort, appelez le SPW (Service public de Wallonie) au numéro d’urgence « 1718 » (département environnement). Le virus présent sur une carcasse d’oiseau constitue toujours un risque important de contamination, d’où l’importance de faire évacuer le corps par un service compétent.

