L’investissement dans garages et places de parking ne cesse de diminuer.
Selon Nadia Hartkamp, spécialiste du marché immobilier, la tendance de la multiplication des annonces de garages et parkings à vendre sans trouver preneur s’explique par la diminution du parc automobile en Belgique. Nadia Hartkamp rappelle que les places de parking se trouvent principalement dans des copropriétés, ce qui entraîne des frais communs réduisant la rentabilité et refroidissant les investisseurs.
Sur les plateformes spécialisées, les annonces de garages et parkings à vendre se multiplient, sans trouver preneur. Nadia Hartkamp, experte du marché immobilier, explique cette tendance par la diminution du parc automobile en Belgique. « On ressent une très forte baisse du nombre de voitures, surtout dans la capitale », observe-t-elle. L’essor des transports en commun, du vélo et de la mobilité partagée a profondément modifié les habitudes des citadins, qui choisissent de plus en plus de ne pas posséder de véhicule.
Des emplacements peu attractifs
Un autre obstacle majeur réside dans l’emplacement de ces biens. « Les places de parking se trouvent principalement dans des copropriétés. Et qui dit copropriété, dit frais communs », souligne Nadia Hartkamp. Ces charges récurrentes, souvent élevées, diminuent la rentabilité et dissuadent les investisseurs.
De plus, des contraintes techniques s’ajoutent : les normes et dimensions des garages, établies il y a plusieurs décennies, ne sont plus adaptées aux voitures modernes, qui sont plus longues et plus larges. En conséquence, certains emplacements deviennent difficilement exploitables, réduisant encore leur attractivité.
Autrefois considéré comme une valeur refuge, le parking n’offre plus les mêmes garanties. Dans un contexte de transition vers une mobilité plus durable, cet actif immobilier jadis recherché semble condamné à se réinventer ou à rester inoccupé.

