Trump affirme avoir gagné « la guerre contre le canular du changement climatique »
Donald Trump a applaudi mercredi les propos de Bill Gates dénonçant la « vision catastrophiste » des experts sur le réchauffement de la planète. Dans un long texte publié sur son site Internet lundi soir, Bill Gates avait écrit que le réchauffement de la planète n’allait « pas conduire à la disparition de l’humanité ».
À quelques jours de l’ouverture de la 30e conférence des Nations unies sur le climat, Donald Trump estime avoir trouvé un nouvel allié dans sa perception du climat, ce qui le satisfait particulièrement. Mercredi, le président des États-Unis a salué les déclarations de Bill Gates qui critiquaient la « vision catastrophiste » des experts concernant le réchauffement climatique.
« J’AI (NOUS AVONS !) juste gagné la guerre contre le canular du changement climatique. Bill Gates a finalement reconnu qu’il avait complètement TORT sur la question », a annoncé le président sur son réseau Truth Social, en utilisant des majuscules comme à son habitude.
Saluant le « courage » de Bill Gates, Donald Trump – qui est reconnu pour ses positions climatosceptiques et sa défense des énergies fossiles – a conclu son message avec son célèbre slogan « MAGA », ou « Make America Great Again » (Rendre sa grandeur à l’Amérique).
Dans un long texte diffusé sur son site Internet lundi soir, Bill Gates avait déclaré que le réchauffement de la planète « ne conduira pas à la disparition de l’humanité ». Le cofondateur de Microsoft a également appelé à recentrer le débat lors de la COP30 au Brésil, début novembre, sur « l’amélioration des conditions de vie » plutôt que sur les températures ou les émissions de gaz à effet de serre.
Bien que Bill Gates ait reconnu que le changement climatique aura « de graves conséquences », il a ajouté que « les populations pourront vivre et prospérer sur la plus grande partie de la planète dans un avenir proche ».
Cette vision a provoqué l’irritation de certains scientifiques, qui accusent le milliardaire de proposer un faux choix entre l’action climatique et la réduction des souffrances humaines.
