Drake accusé d’escroquerie dans une affaire de paris en ligne
Une plainte a été portée devant un tribunal de l’État du Missouri contre Drake, Adin Ross et le casino Stake pour abus de confiance et présentation trompeuse de leurs sessions de jeu. Selon la plainte, « lorsque Ross et Drake prétendent jouer en ligne avec Stake.com, ils ne le font souvent pas avec leur propre argent », et ils sont accusés de cibler un public « influençable ».
Les paris en ligne peuvent rapporter gros… tant en argent qu’en problèmes, comme l’a récemment découvert Drake. Le rappeur de Take Care utilise fréquemment ses réseaux sociaux pour partager ses mises, par l’intermédiaire de Stake, sur des paris en ligne. Cependant, ces mises pourraient être remises en question. Une plainte a été déposée devant un tribunal de l’État du Missouri, aux États-Unis, contre le chanteur canadien de 39 ans, l’influenceur Adin Ross, âgé de 25 ans, ainsi que contre le casino et site de paris en ligne Stake, propriété du groupe Sweepsteaks Limited.
Drake et le jeune influenceur sont accusés d’abus de confiance et auraient trompé les internautes en présentant leurs sessions de jeu en direct comme des paris personnels, alors qu’en réalité, selon la plainte consultée par *Rolling Stone*, les fonds provenaient de Stake. « Lorsque Ross et Drake prétendent jouer en ligne avec Stake.com, ils ne le font souvent pas avec leur propre argent, bien qu’ils disent le contraire au public du Missouri et d’ailleurs », indique la plainte.
Un jeune public ciblé
Le rappeur et Adin Ross, en collaboration avec Stake, sont également accusés de cibler des jeunes et des adolescents dans une stratégie marketing visant à attirer un public « influençable ». Drake compte notamment plus de 142 millions d’abonnés et Adin Ross plus de 6,4 millions sur Instagram, où les deux hommes promeuvent régulièrement le site. « Le rôle de Drake en tant que mascotte officieuse de Stake est discrètement corrosif – il glorifie la plateforme auprès de millions de fans impressionnables, dont beaucoup considèrent ses habitudes de paris sauvages comme parole d’évangile », précise la plainte.
De plus, *Forbes* rapporte qu’il est reproché à Stake d’utiliser les échanges en ligne comme un stratagème pour contourner les lois américaines interdisant les jeux d’argent en ligne. Le site proposerait aux joueurs de miser puis de convertir en cryptomonnaie leurs bonus « Stake Cash » issus de leurs achats de « golden coins », qui n’ont en réalité aucune valeur. Une manœuvre qui constitue, selon la plainte, un « moyen évident de jouer de l’argent réel ».

