Démission de David Leisterh : le PS ne reste pas inactif.
Le président du PS bruxellois, Ahmed Laaouej, a déclaré respecter la décision de David Leisterh de quitter la vie politique régionale, saluant « la qualité des relations entretenues avec lui ces derniers mois ». Marie Lecocq, co-présidente d’Ecolo, a remercié David Leisterh pour « le travail cordial effectué ensemble » et pour « son engagement plein et entier dans ces négociations bruxelloises ».
Le président du Parti Socialiste bruxellois, Ahmed Laaouej, a exprimé son respect pour la décision de David Leisterh de se retirer de la vie politique régionale dans une déclaration faite à l’agence BELGA. Il a salué « la qualité des relations entretenues avec lui ces derniers mois ».
M. Laaouej a également souligné que « la priorité des prochains jours et semaines reste l’adoption rapide d’un budget pour l’année 2026, soutenu par une majorité en capacité d’installer un gouvernement pour répondre aux urgences sociales, environnementales et économiques de la Région bruxelloise ».
Le député fédéral Ridouane Chahid (PS) a fait de même en affirmant respecter la décision de David Leisterh de quitter la vie politique régionale, lui souhaitant « bon vent » dans sa fonction de bourgmestre de Watermael-Boitsfort, tout en précisant que « Bruxelles n’a pas besoin de renoncements ».
Chahid a ajouté que Bruxelles a besoin « de femmes et d’hommes capables de faire barrage à ceux qui veulent l’appauvrir et la livrer aux nationalistes flamands, qui, chacun le sait, n’ont jamais eu d’égard pour notre capitale ». La participation de la N-VA, le parti du Premier ministre, à une majorité bruxelloise a souvent provoqué des tensions entre partenaires potentiels lors des négociations. Il a fait remarquer : « Quand on remporte une élection et qu’on devient le premier parti à Bruxelles, on a le devoir de prendre en compte toutes les réalités bruxelloises ».
Le député PS a également précisé le rôle de ceux censés porter le futur gouvernement bruxellois : « Être à la hauteur, c’est adopter une seule posture : celle du défenseur de tous les Bruxellois ». Selon lui, la Région bruxelloise est affectée par les politiques fédérales : « Défendre Bruxelles, c’est aussi avoir le courage de dire non aux décisions prises à d’autres niveaux de pouvoir lorsqu’elles nuisent à la vie de nos concitoyens ».
La co-présidente d’Ecolo, Marie Lecocq, a remercié David Leisterh pour « le travail cordial effectué ensemble » et pour « son engagement plein et entier dans ces négociations bruxelloises », après l’annonce de sa démission de son rôle de formateur et de la politique régionale et nationale. Elle a déclaré : « Il est sain de pouvoir reconnaître lorsque l’on n’est plus en mesure de poursuivre sa mission de formation de gouvernement ». Elle a ajouté que les écologistes restent « pleinement disponibles pour la formation d’une nouvelle majorité bruxelloise dont la Région et ses habitants ont cruellement besoin ».
Georges-Louis Bouchez, qui reprendra le rôle de formateur, a exprimé son soutien à David Leisterh sur les réseaux sociaux : « Aujourd’hui, le président de parti est déçu, complètement emmerdé et même fâché de cette annonce. Mais ton ami est fier de l’homme que tu es. De ne pas accepter de se coucher pour un poste. De refuser les compromissions proposées par certains. De privilégier tes valeurs au pouvoir ». Il a également déclaré : « Le truc qui me bouleverse, c’est de me dire que Bruxelles, qui a tant besoin de toi, te perd en raison du comportement de ceux qui ne l’aiment pas assez pour la réformer et prendre les décisions difficiles indispensables ».
Pour Frédéric De Gucht, président de l’Open VLD, David Leisterh a été une personne « exceptionnelle » rencontrée durant ces mois intenses et il le considère maintenant comme un ami. « Tu nous manqueras à Bruxelles, mais tu seras un atout encore plus précieux pour Boitsfort », a-t-il poursuivi.
Fouad Ahidar (TFA) a quant à lui affirmé que le départ de Leisterh n’était pas une surprise : « C’est le symptôme d’une impasse politique qui devient peu à peu indigne. Alors que les partis restent bloqués, Bruxelles étouffe : hausse des loyers, embouteillages interminables, insécurité croissante, pauvreté structurelle ».
Gladys Kazadi, chef du groupe parlementaire Les Engagés, a exprimé son regret face à la décision de Leisterh, sans porter de jugement, saluant son « engagement et le travail qu’il a accompli ces dernières semaines ». Elle a souligné que son parti était prêt à reprendre les discussions pour parvenir rapidement à un accord.
La secrétaire d’Etat bruxelloise, Ans Persoons (Vooruit), a également remercié David Leisterh pour sa collaboration « agréable et humaine » et a respecté sa décision, tout en insiste sur la nécessité de former un gouvernement déterminé et attentif aux besoins des citoyens.
Cieltje Van Achter, ministre flamande des Affaires bruxelloises (N-VA), a déploré que « un homme politique intègre, soucieux des intérêts de Bruxelles », abandonne le combat. Elle a exprimé sa perte pour Bruxelles en rapportant les difficultés rencontrées lors des négociations et les blocages politiques.

