Marzieh Hamidi, une athlète sous la menace des Talibans
Marzieh Hamidi est née en Iran en 2002, de parents afghans. Après la prise de pouvoir des Talibans en août 2021, elle est contrainte à l’exil en France, où elle intègre l’équipe de l’INSEP à Vincennes.
Marzieh Hamidi est née en Iran en 2002, de parents afghans. Considérée comme « l’étrangère » tant en Iran qu’en Afghanistan, elle trouve dans le taekwondo une forme de thérapie pour faire face à l’injustice subie par les femmes dans ces deux pays.
Contrainte de s’installer en Afghanistan pour assurer un meilleur avenir, Marzieh devient championne nationale de taekwondo.
Suite à la prise de pouvoir des Talibans en août 2021, elle est forcée de fuir en France, où elle rejoint l’équipe de l’INSEP à Vincennes.
Au-delà de son engagement sportif, Marzieh utilise sa voix pour dénoncer l’oppression des femmes en Afghanistan : harcèlement en ligne, menaces de mort et cyber-intimidation. Même depuis la France, elle est ciblée et recherchée.
Dans Story, l’athlète au courage exceptionnel évoque son parcours sportif et son combat pour les droits des femmes. En visant les Jeux Olympiques de 2028, Marzieh a un objectif clair : faire reconnaître par la communauté internationale l’apartheid de genre comme un crime et aider les femmes afghanes à retrouver leur liberté.
Elle partage son expérience dans son livre « Ils n’auront pas mon silence ».

