Pérou : Une photo compromettante d’une députée ne passe pas inaperçue au Congrès
Le président du Congrès du Pérou, Fernando Rospigliosi, a qualifié les faits de « répréhensibles » le 6 novembre 2024, en demandant une sanction contre la députée Lucinda Vasquez, photographiée avec un conseiller lui faisant un massage et lui coupant les ongles de pied dans son bureau. Le président de la commission d’éthique, Elvis Vergara, demandera le 3 novembre l’ouverture d’une enquête d’office contre Lucinda Vasquez.
Le président du Congrès du Pérou, Fernando Rospigliosi, a jugé les faits « répréhensibles » et a demandé une sanction. Sa cible est la députée de gauche Lucinda Vasquez, impliquée dans un scandale après qu’une photo l’a montrée en train de recevoir un massage et de se faire couper les ongles de pieds par l’un de ses conseillers dans son bureau au Congrès à Lima.
La photo, prise le 6 novembre 2024, n’a été diffusée récemment que par la chaîne de télévision locale Cuarto Poder. Fernando Rospigliosi, membre du parti de droite Force Populaire, a également exprimé que cela constituait « une humiliation » pour les employés du Congrès, contraints à des tâches « qui ne relèvent pas de leurs fonctions », et a demandé à la commission d’éthique du Congrès de sanctionner Lucinda Vasquez.
Selon Infobae, un autre employé, le conseiller Willer Sajami, se rendait au domicile de la députée pour effectuer des tâches ménagères, comme préparer son petit-déjeuner, pendant ses heures de travail. « Ce qui s’est passé est répréhensible, cela ne devrait pas se produire au Congrès, les personnes qui commettent ce type d’actes devraient être sanctionnées. J’espère que la commission d’éthique prendra toutes les mesures qui s’imposent », a déclaré Fernando Rospigliosi lors d’une conférence de presse.
Le président de la commission d’éthique, Elvis Vergara, a annoncé qu’il demanderait le 3 novembre l’ouverture d’une enquête d’office contre la députée. « Je ne force personne », s’est irritée l’élue de gauche. En mai dernier, un programme télévisé avait déjà révélé que trois des neveux de la députée touchaient des salaires atteignant 7.200 dollars pour travailler dans son bureau, sans détenir de diplôme universitaire. Son fils, Marti Frans Villacorta, avait également un emploi fictif.

