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États-Unis : Un homme porte plainte après avoir joué « La Marche impériale » devant la garde nationale.

Un homme a porté plainte le 23 octobre aux États-Unis pour violation de sa liberté d’expression après avoir été « menotté fermement et détenu pendant une vingtaine de minutes » alors qu’il protestait pacifiquement. Il dénonce une violation du premier amendement de la Constitution américaine et critique le déploiement de la garde nationale dans plusieurs grandes villes démocrates comme Washington, Los Angeles, Chicago ou Portland.


Un homme a déposé une plainte le 23 octobre aux États-Unis, quelques semaines après avoir été arrêté par la police et la garde nationale à Washington, signalent Fast Company et Slate.

Le jour des faits, cet individu a suivi des soldats de la garde nationale dans les rues de la capitale tout en jouant « La marche impériale » de John Williams sur son téléphone. Composée en 1980 pour « Star Wars », cette musique est associée au régime fasciste de l’Empire, illustré par Dark Vador et les stormtroopers, et est fréquemment utilisée lors de manifestations pour dénoncer la répression policière.

Selon son récit, l’homme a été « menotté fermement et détenu pendant une vingtaine de minutes » alors qu’il protestait pacifiquement. Dans sa plainte, il argumente qu’il y a eu violation du premier amendement de la Constitution américaine, qui protège la liberté d’expression.

« La garde nationale armée ne devrait pas surveiller les habitants qui ne font que se promener », a-t-il affirmé. « Il était important pour moi de ne pas normaliser cette occupation dystopique. » Avec le soutien d’un avocat et de l’Union américaine pour les libertés civiles, une ONG, il accuse également une violation du 4e amendement, qui interdit les saisies et arrestations sans motif valable.

L’homme protestait contre le déploiement de la garde nationale, initié par Donald Trump dans plusieurs grandes villes démocrates comme Washington, Los Angeles, Chicago ou Portland, depuis quelques semaines. Cette décision, justifiée par une « urgence nationale [pour] réprimer la criminalité urbaine » par l’administration Trump, fait l’objet de vives critiques.