Cambriolage du Louvre : Cheveux prélevés, fuite à l’étranger, interpellations révélées
Une semaine après le vol de huit bijoux de la Couronne de France dans la galerie d’Apollon, deux hommes originaires de Seine-Saint-Denis et âgés d’une trentaine d’années ont été interpellés samedi soir. Les enquêteurs de la brigade de répression du banditisme (BRB) ont réalisé plus de 150 prélèvements sur la scène du vol dans le cadre d’une enquête toujours en pleine expansion.
L’enquête sur le cambriolage du siècle au Louvre s’accélère. Une semaine après le vol de huit bijoux de la Couronne de France dans la galerie d’Apollon, deux hommes ont été arrêtés samedi soir. Âgés d’une trentaine d’années et originaires de Seine-Saint-Denis, ils ont été placés en garde à vue pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs.
Des cheveux découverts dans un casque de moto ont permis aux enquêteurs de la brigade de répression du banditisme (BRB) de suivre la piste des cambrioleurs du Louvre, explique Le Parisien. Ces cheveux ont été prélevés d’un casque abandonné, trouvé avec d’autres outils et accessoires, mais il n’est pas encore prouvé qu’ils appartiennent à l’un des suspects arrêtés.
Pourtant, cet indice, parmi plus de 150 prélèvements effectués sur les lieux du vol, pourrait se révéler décisif dans cette affaire exceptionnelle.
Les deux hommes interpellés samedi soir, également originaires de Seine-Saint-Denis et âgés d’une trentaine d’années, sont des visages connus des forces de l’ordre. L’un a été arrêté à Roissy, alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol pour l’étranger, probablement en direction de l’Algérie. Le second a été appréhendé quelques heures plus tard à son domicile. Tous deux possèdent un passé criminel lié à des cambriolages et sont réputés pour leur expérience en tant qu’exécutants, capables d’organiser des opérations complexes sur commande.
Selon une source proche de l’enquête citée par Le Parisien, ils auraient joué un rôle clé dans la logistique du vol, y compris en récupérant une nacelle volée sur Le Bon Coin, utilisée pour accéder aux hauteurs du musée.
Ces arrestations ne représentent qu’une étape dans une enquête qui est loin d’être terminée. Les autorités s’efforcent maintenant d’identifier le reste du groupe et surtout les éventuels commanditaires de ce cambriolage d’une audace exceptionnelle.
Les enquêteurs n’excluent aucune hypothèse : réseau de criminalité organisée, trafic international d’art, ou opération orchestrée pour le compte d’un collectionneur privé. Une centaine de policiers de la Direction de la police judiciaire de Paris est mobilisée pour retrouver les complices et récupérer les bijoux volés.

