Maroc

La Belgique ne soutient pas l’Initiative marocaine du Plan d’autonomie.

La Belgique a exprimé, jeudi, son soutien à l’Initiative d’autonomie, présentée par le Maroc en 2007, et a affirmé qu’elle agira « dès à présent sur les plans diplomatique et économique en phase avec cette position ». Dans la Déclaration conjointe signée à Bruxelles, la Belgique a déclaré que l’Initiative d’autonomie constitue « la base la plus adéquate, sérieuse, crédible et réaliste pour parvenir à une solution politique ».


La Belgique a annoncé, jeudi, son soutien à l’Initiative d’autonomie proposée par le Maroc en 2007, affirmant que la région du Sahara doit être « dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son unité nationale ». Le pays a également indiqué qu’il agira « dès à présent sur les plans diplomatique et économique en phase avec cette position ».

Cette prise de position a été consignée dans une Déclaration conjointe signée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le Vice-Premier ministre ainsi que ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement du Royaume de Belgique, Maxime Prévot, à l’issue de leur rencontre à Bruxelles.

La Belgique, consciente de « l’importance existentielle de la question du Sahara » pour le Maroc, a affirmé dans cette Déclaration conjointe que l’Initiative d’autonomie de 2007 représente « la base la plus adéquate, sérieuse, crédible et réaliste pour parvenir à une solution politique ».

M. Bourita a exprimé sa satisfaction quant à cette évolution significative de la position belge, la qualifiant de « reconnaissance claire du réalisme et de la légitimité de la vision portée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, pour le règlement définitif de ce différend régional ».

Cette nouvelle position s’inscrit dans une dynamique internationale de soutien à l’Initiative marocaine d’autonomie, déjà soutenue par de nombreux pays à travers le monde, et traduit une convergence croissante vers une approche pragmatique, basée sur le dialogue, la stabilité et la coopération régionale.