Keira Knightley dénonce les insultes des paparazzi devant chez elle.
Keira Knightley a révélé avoir « perdu la tête » durant la période de harcèlement qu’elle a subie de la part des paparazzi au pic de sa carrière. Dans un entretien accordé au quotidien britannique The Times, elle a précisé que les insultes des photographes redoublaient lorsqu’elle était accompagnée de son petit ami, de son frère ou de son père.
Keira Knightley a récemment partagé un témoignage poignant sur le harcèlement ressenti de la part des paparazzi au sommet de sa carrière. Dans une interview accordée au quotidien britannique *The Times*, l’actrice de 39 ans a révélé avoir « perdu la tête » durant cette période difficile, avant de quitter Hollywood afin de voyager incognito à travers l’Europe.
Les photographes employaient toutes les méthodes possibles pour obtenir leurs images. Certains prenaient des locations d’appartements en face du domicile de Keira Knightley et utilisaient des téléobjectifs pour observer l’intérieur de sa maison. Leurs provocations verbales étaient particulièrement sévères. « C’était surtout à coup de « grosse pute ». Parfois « salope », » a déclaré Keira Knightley au journal, en précisant que les insultes se multiplièrent lorsqu’elle était en compagnie de son petit ami, de son frère ou de son père.
Pour elle, l’objectif était évident : susciter une réaction violente afin de pouvoir ensuite engager des poursuites judiciaires tout en obtenant une photo à fort potentiel de vente.
### Une fuite salvatrice
Keira Knightley a également critiqué les méthodes extrêmes de certains photographes, qui n’hésitaient pas à provoquer des accidents de voiture pour obtenir des images sensationnelles. « Quand Britney (Spears) s’est rasé la tête, ils se sont dit : « Super, on peut les pousser à faire un truc complètement dingue », » a ajouté Keira Knightley.
Confrontée à cette violence, la comédienne a décidé de tout abandonner avec le soutien de sa famille. « Un jour, je leur ai dit : « J’arrête. » Et ma famille m’a soutenue. Ils m’ont dit : « Barre-toi, tout simplement », » a-t-elle raconté. Elle a alors traversé l’Europe en train pour visiter de nombreux musées, adoptant une allure négligée et évitant tout contact visuel pour passer inaperçue. Une fuite salvatrice qui, avec le recul, était la seule bonne décision à prendre.

