Catherine Connolly, candidate de gauche, élue présidente en Irlande.
Environ 3,6 millions d’électeurs étaient appelés à voter vendredi pour élire le successeur de Michael Higgins, qui occupe ce poste depuis 2011. Lors du dépouillement samedi, le total de votes nuls a été estimé à 13%, un record.
Quelque 3,6 millions d’électeurs ont voté vendredi pour élire le successeur de Michael Higgins, âgé de 84 ans, après deux mandats exercés depuis 2011 à ce poste, qui est principalement honorifique.
Pour la première fois depuis 1990, seules deux candidates, deux femmes, se disputent la présidence irlandaise : Catherine Connolly, députée indépendante soutenue par les partis d’opposition de gauche, et Heather Humphreys, membre du parti de centre droit Fine Gael, qui fait partie de la coalition au pouvoir.
Les électeurs avaient aussi la possibilité de voter pour Jim Gavin, du parti centriste Fianna Fail, mais ce dernier a annoncé qu’il se retirait de la course il y a quelques semaines.
Catherine Connolly s’apprête donc à devenir, dans quelques heures, la troisième femme à la tête d’un pays devenu membre de l’Union européenne en 1973 et qui compte 5,2 millions d’habitants.
Ce scrutin, marqué par une faible participation, a suscité des critiques de la part d’électeurs conservateurs, qui ne se sont pas sentis représentés. Leur candidate, Maria Steen, n’a pas réussi à obtenir un soutien suffisant parmi les parlementaires.
Lors du dépouillement samedi, un nombre très élevé de bulletins de vote a été déclaré nul, portant des messages anti-immigration, ou encore les mots « pas de démocratie », ou le nom de Maria Steen.
Le total des votes nuls est estimé en milieu de journée à 13 %, un record.

