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L’ES Zarzis ne perd pas contre l’EST : un souffle d’oxygène.

L’ESZ a fait match nul contre l’EST, évitant ainsi une troisième défaite consécutive. L’entraîneur Anis Boujelbène a déclaré que « un match nul contre l’Espérance est un point de gagné » et a souligné l’importance de l’impact psychologique de ce résultat.

Les zarzisiens 24 10 2025

Un point obtenu face à l’EST, après deux lourdes défaites consécutives, est un résultat positif pour les coéquipiers de Lamjed Rjili.

La Presse — En faisant match nul avec l’EST, l’ESZ a évité une troisième défaite consécutive qui aurait aggravé sa crise de résultats. La satisfaction d’avoir mis fin à une série noire, même avec un match nul insipide, l’a emporté sur la déception d’avoir perdu des points à domicile. Cette satisfaction a été renforcée par l’arrêt, à la 83e minute, d’un penalty obtenu par l’Espérance de Tunis, par le gardien Seïfeddine Charfi qui a bien anticipé la frappe de Yassine Meriah.

L’entraîneur Anis Boujelbène a qualifié ce partage des points de positif. « Il faut être réaliste et reconnaître qu’un match nul contre l’Espérance est un point de gagné. Bien que mathématiquement, ce ne soit pas parfait avec deux points perdus, son impact psychologique est crucial pour moi et mes joueurs», a-t-il précisé. Ce soulagement est d’autant plus compréhensible pour Boujelbène, qui garde encore en mémoire la déroute subie 3 à 1 contre l’ASS à Zarzis et la défaite 3 à 0 au Bardo face au ST.

Réajustement tactique bénéfique

Face aux «Sang et Or» de Maher Kanzari, il a donc réinstallé le schéma tactique qui avait bien fonctionné en début de saison. Ce changement organisationnel a été décisif, car il a permis de poser de gros problèmes à Maher Kanzari, qui n’a pas réussi, malgré des ajustements en cours de match, à exploiter les failles de la défense solide des Zarzissiens.

La défense à trois (Rjili – Ghouma – Diallo) a bien fonctionné et les latéraux Ghassen Mahersi et Jassem Belkilani ont parfaitement rempli leurs rôles défensifs.

Le gardien Seïfeddine Charfi a su se montrer maître de sa surface, tant dans les airs que sur sa ligne. Le milieu de terrain, avec Ousmane Combassa, Kouni Khalfa et Moatez Chouchen, a renforcé le bloc et empêché l’attaque des «Sang et Or» de trouver son rythme.

Même la sortie prématurée de Jassem Belkilani, blessé à la demi-heure et remplacé par Amir Tajouri, n’a pas eu d’impact négatif sur le plan défensif de Boujelbène.

Les substitutions ultérieures, poste par poste (Khalfa et Chouchen remplacés par Kassab et Ben Dhiaf au milieu, et le duo Jartila – Nshuti prenant la place de Rahmani et Ogoh en attaque), ont suivi la même logique de prudence jusqu’à la fin.

«Dans ce match contre un adversaire coriace et dynamique, ayant un grand potentiel offensif et une grande variété dans ses manœuvres, il ne fallait pas chercher à être spectaculaire ni trop ambitieux», a expliqué Boujelbène. «J’ai choisi de livrer un match viril, un combat de duels pour limiter les espaces et gagner, ou du moins éviter de perdre trop de duels.

Une autre approche tactique aurait pu être fatale. Nous sommes sortis indemnes de cette bataille et ce point que nous avons décroché a, à mes yeux, de la valeur. Il est donc logique que dans notre camp, on regarde la moitié pleine du verre.

Bien qu’une partie de la mission soit accomplie, l’entraîneur de l’ESZ a respiré à pleins poumons. La préparation pour le prochain match contre l’OB peut désormais se dérouler dans une ambiance plus sereine.