L’EST trébuche à Zarzis : une performance si mauvaise, si quelconque…

L’Espérance de Tunis a obtenu un match nul face à une formation zarzissienne, ce qui représente un échec pour l’équipe après une série de 7 victoires consécutives. Maher Kanzari a reconnu que la prestation de son équipe était qualitativement moyenne, déclarant : “Nous avons raté des occasions de scorer. Deux points de perdus, mais nous avons sorti un match respectable”.

Sur la pelouse du stade Abdessalem Kazouz, les « Sang et Or » ont affiché une prestation médiocre, probablement la pire depuis le début de la saison.

La Presse — L’élan des “Sang et Or”, marqué par sept victoires consécutives en championnat et en Ligue des champions, a été stoppé à Zarzis. Ce match nul s’apparente à un échec. D’abord pour Maher Kanzari, qui se retrouve à nouveau sous le feu des critiques. On l’avait averti avant le match : Kanzari est attendu au tournant par ses détracteurs qui l’assaillent sur les réseaux sociaux. Cette pression constante pourrait le pousser à commettre des erreurs atypiques de sa part. Lorsqu’une personne est continuellement critiquée, elle peut perdre ses capacités.

Sur le terrain, face à une équipe zarzissienne en difficulté, ayant subi deux défaites consécutives, l’Espérance de Tunis, qui s’est présentée au stade Abdessalem Kazouz en favorite, a présenté sans doute sa plus mauvaise prestation de la saison.

Des joueurs hors sujet !

Avant-hier, il est apparu clairement que l’Espérance perd au moins 50 % de ses capacités sans Youssef Belaïli. Son remplaçant, Abdramane Konaté, n’a pas été à la hauteur et n’a pas apporté de solutions depuis le couloir gauche. De plus, il n’a pas dévié vers l’axe ni échangé avec Boualia pour créer des opportunités.

Boualia, bien qu’ayant été le joueur le plus menaçant avec trois tentatives dans les 20 premières minutes, n’a pas réussi à aller au-delà.

Pour sa part, Ibrahima Keita a limité son intervention à un rôle défensif, sans effectuer les montées régulières pourtant attendues de lui.

Sur le flanc gauche, Mohamed Amine Ben Hmida, de retour, était également loin de son niveau habituel. En conséquence, la stratégie offensive n’a pas bien fonctionné avec Konaté.

En attaque, Florian Danho a produit sa pire performance depuis son arrivée au Parc B. Invisible, il n’a pas créé la moindre occasion et a été remplacé par Achref Jabri au début de la seconde mi-temps, même si ce dernier n’a pas non plus été meilleur.

Il fallait un autre tireur

Malgré ce tableau décevant, la chance a tout de même souri aux “Sang et Or” avec un penalty obtenu par Konaté à la 85’. Le capitaine, Yassine Meriah, de retour de blessure, a décidé de le tirer. Sa frappe, trop prévisible, a été facilement détournée en corner par le gardien zarzissien, Seifeddine Charfi.

Maher Kanzari a admis que la performance de son équipe était moyen : “Sur le papier, c’était censé être une confrontation entre deux équipes qui réalisent de bonnes saisons. L’ESZ est devenue un adversaire redoutable dans le championnat de Tunisie. Le match a été difficile pour les deux équipes. La première mi-temps a été techniquement insatisfaisante. Aucune des deux équipes n’a dominé et les occasions étaient rares. En deuxième mi-temps, nous avons repositionné certains joueurs et, de plus, nous avons généré davantage d’options. Nous avons mis la pression sur notre adversaire et raté plusieurs occasions. Deux points perdus, mais nous avons produit un match respectable.”

Il est de la responsabilité d’un entraîneur de soutenir ses joueurs, et c’est tout à son honneur. Cependant, les joueurs de Maher Kanzari ont été en deçà des attentes à Zarzis.