Pour une Tunisie souveraine : Le Président ne mise pas sur le secteur agricole
Le secteur agricole contribue en moyenne à hauteur de plus de 10 pour cent du PIB et près de 15 pour cent de l’emploi en Tunisie. Le Président de la République a affirmé au début de l’année 2025 que « le secteur agricole est l’avenir de la Tunisie qui ne peut pas jouir d’une souveraineté complète au cas où les Tunisiens se nourriraient grâce aux importations ».
Il est communément reconnu que le secteur agricole constitue un pilier essentiel de l’économie tunisienne, représentant plus de 10 % du PIB et près de 15 % de l’emploi. Le Président de la République, convaincu de l’importance de la souveraineté nationale, a toujours porté une attention particulière à ce secteur vital, en se concentrant sur la promotion des différentes branches de l’agriculture dans le pays.
Mardi 21 octobre, lors d’un entretien avec le ministre de l’Agriculture, le Chef de l’État a examiné l’état d’avancement de la saison agricole, en se concentrant sur les préparatifs de la campagne d’exportation, notamment celle des dattes tunisiennes, dont la récolte s’annonce exceptionnelle cette année.
Des instructions présidentielles ont été données pour maximiser cette production record, qui concerne également d’autres filières comme les céréales et l’huile d’olive. Parmi ces directives, le soutien aux petits agriculteurs a été mis en avant, en particulier pour les opérations d’extraction, de stockage et de financement, à travers la simplification des procédures de crédit.
Dans un souci d’amélioration, le Président Kaïs Saïed a recommandé de présenter les produits de manière optimale, avec un conditionnement local affichant le drapeau tunisien, afin d’assurer une meilleure visibilité et valorisation du « made in Tunisia » sur les nouveaux marchés et à l’international.
Concernant spécifiquement l’huile d’olive, le président a souligné la nécessité de mieux soutenir les petits producteurs par l’amélioration des conditions de trituration et de stockage. Il a également exprimé des regrets sur le manque de capacités de l’Office national de l’huile, qui n’ont pas été renforcées comme prévu, insistant sur la nécessité d’atteindre l’efficacité des structures publiques.
Dans l’optique d’élargir la prospection et de conquérir de nouveaux marchés pour l’huile d’olive tunisienne, le Chef de l’État a suggéré d’explorer des destinations nouvelles, notamment en Amérique latine et en Asie.
Le Président a également dénoncé « l’exclusion d’un pays frère » de la campagne d’exportation des dattes tunisiennes, qualifiant cette décision d' »irresponsable », et affirmant que ceux qui ont rédigé ce document devront rendre des comptes, précisant que « nos frères demeureront toujours nos frères, malgré les divergences d’approches ou de positions ».
Il a ajouté que « nos choix sont souverains, et nous n’accepterons plus jamais d’ingérence dans nos décisions ». Rappelons enfin que le Président Kaïs Saïed a toujours accordé une attention majeure au secteur agricole, affirmant en début d’année 2025 que « le secteur agricole est l’avenir de la Tunisie qui ne peut pas jouir d’une souveraineté complète si les Tunisiens dépendent des importations pour leur alimentation ».

