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Bassem Belaid, héros controversé du CA-USM : On a touché le fond !

Bassem Belaïd et Oussama Ishak, l’arbitre VAR, incarnent la faillite de notre arbitrage. Le match CA-USM a été retransmis en direct, suscitant un sentiment de pitié pour l’état de l’arbitrage.

Bassem belaïd

Submergés par les événements, lents, hésitants, avec des décisions calculatrices devant une VAR complètement désarçonnée, Bassem Belaïd et Oussama Ishak (l’arbitre VAR) symbolisent l’échec de notre arbitrage.

La Presse — Nous souhaiterions pénétrer l’esprit de Bassem Belaïd, l’arbitre du match CA-USM. Ce match, diffusé en direct, a suscité chez le public arabe et d’autres observateurs un sentiment de pitié face à l’état de notre arbitrage.

Ce qui s’est passé à Radès transcende toute limite de tolérance ; il ne s’agit pas de simples erreurs ou jugements contestables, mais d’une véritable mascarade arbitrale, notamment en ce qui concerne la VAR et l’évaluation des trois penaltys. Nous aimerions comprendre la logique de Belaïd et d’Ishak, afin de leur trouver une justification pour leurs décisions.

Ont-ils été incapables de distinguer des situations pourtant simples ? Ou, plus gravement, ont-ils agi de manière malintentionnée et calculatrice au profit d’autres clubs ou individus ? Étaient-ils conscients que des millions de téléspectateurs les regardaient en direct, conscients qu’au-delà du résultat, un minimum de compétence arbitrale, qu’ils n’ont même pas atteint, était attendu ? L’image présentée était à la fois laide et préoccupante.

Bassem Belaïd avait-il vraiment besoin de consulter la VAR pour le premier penalty du CA, alors que la faute (saut direct et faute de Dridi sur Chaouat) était si évidente ? Même un arbitre novice l’aurait sifflé. Lui a mis 5 minutes pour se décider. Concernant le penalty controversé de l’USM, Belaïd a tardé à décider, alors qu’une forte suspicion d’hors-jeu pesait et qu’il y avait un accrochage borderline de Gadiaga sur Youssef avant que ce dernier ne touche le ballon de la main.

Il est vrai que cet épisode est complexe et que l’erreur est humaine dans l’évaluation, mais le penalty annulé en deuxième mi-temps, juste au moment où Chaouat se préparait à frapper sur recommandation d’Oussama Ishak, constitue un précédent à la fois comique et navrant.

Que voulaient dire les deux arbitres par cette décision ? C’est difficile à admettre, d’autant plus que c’était l’action la plus simple : Azouz a clairement chargé Chaouat qui était en possession de la balle. Tout ce temps passé à revoir une faute manifeste ne peut s’expliquer que par deux hypothèses : soit Belaïd est tellement incompétent qu’il ne sait pas prendre une décision, soit (et c’est pire) il a cherché à annulé le penalty pour maintenir le score à 2-1.

Il est étrange qu’il ait immédiatement sifflé le penalty en étant bien placé. Qu’est-ce qui l’a fait changer d’avis ? Imaginez une seconde si l’USM avait réussi à égaliser. Nous avons frôlé le désastre avec ce score de 2-1.

Belaïd recherchait-il un match nul ? Avec un minimum d’expérience dans le football, il est facile de détecter un arbitre qui « tricote » pour orienter un match vers un résultat précis.

Catastrophique

De surcroît, le sifflet de Bassem Belaïd était catastrophique en permettant un jeu agressif. Une autre scène problématique du duo Belaïd-Ishak a eu lieu en première mi-temps. Ait Malek a été frappé par un coude de Harzi. Il saigne devant l’arbitre qui ne bouge pas.

Peu après, Belaïd reçoit un message dans son oreillette d’Ishak et sort un carton jaune pour Harzi ! Comment la VAR peut-elle intervenir pour un carton jaune ? L’action était claire : la VAR demande à l’arbitre de revoir une action pour donner ou annuler un carton rouge, ce qui n’était pas le cas ici. L’arbitre VAR a conseillé à Belaïd de donner un carton jaune sur une action qui méritait un rouge. Il est inutile de se demander pourquoi nos arbitres ne sont plus sélectionnés pour les grands événements internationaux.

Jamel Himoudi sait qu’il est là, tout comme ses prédécesseurs Daami ou Jouini, pour gérer un système déréglé et mal intentionné. La question n’est plus de savoir si Himoudi est compétent, mais ce qu’est cette machine invisible qui contrôle les arbitres. Bassem Belaïd savait ce qu’il faisait pendant le match CA-USM ; il n’est pas si crédule pour se tromper sur des actions aussi simples.

Il avait peut-être un plan de match. Il a décidé de donner 6 minutes de temps additionnel, alors qu’il y avait au moins 15 minutes à ajouter. Il savait qu’il avait commis des erreurs notables et qu’il avait échoué dans son arbitrage.

Il voulait terminer rapidement. Nous avons atteint un stade dangereux pour notre championnat. Des solutions immédiates pour l’arbitrage sont nécessaires, car les problèmes sérieux n’ont pas encore commencé.

Bien que nous sachions déjà qu’avec cette ambiance et ces coulisses pernicieuses, ainsi qu’avec les arbitres et leurs dirigeants actuels, cela relève presque du vœu pieux.