Crise environnementale à Gabès : Kaïs Saïed s’exprime, réactions des Gabésiens
Il ne fait plus question de contester à un Tunisien son droit absolu d’exprimer sa colère ou son mécontentement. Le Président Kaïs Saïed a affirmé que « les Gabésiens, c’est-à-dire les habitants de l’ensemble de la région, ont le droit d’exprimer publiquement leur colère et de dire, haut et fort, halte à la « hogra » ».
Une certitude : il n’est plus question de contester à un Tunisien son droit absolu d’exprimer sa colère ou son mécontentement.
Grâce à la nouvelle relation de confiance et d’unité entre le Président Kaïs Saïed et le peuple tunisien, les habitants de Gabès ont pu exprimer leurs sentiments réprimés depuis près de soixante ans. Ils ont entendu l’appel du Chef de l’État pour retourner au travail et à la production, confiants que leur région retrouvera un nouvel élan.
La Presse — Entre le Président Kaïs Saïed et le peuple tunisien, il existe, malgré les tentatives de certains renégats de propager des mensonges, une communion et une synchronisation dans les discours et les actions, sans précédent dans l’histoire du pays.
Les événements récents à Gabès ont démontré que le contrat de confiance scellé entre le Président et les Tunisiens se renforce chaque jour, illustrant les fondements de l’approche politique adoptée à Carthage et La Kasbah.
Mardi 21 octobre, lors d’une rencontre avec la Cheffe du gouvernement, Mme Sarra Zaâfrani Zenzri, le Chef de l’État a déclaré : « Les Gabésiens, c’est-à-dire les habitants de l’ensemble de la région, ont le droit d’exprimer publiquement leur colère et de dire, haut et fort, halte à la « hogra », à la négligence et à l’irresponsabilité de ceux qui dirigent la région depuis plus d’un demi-siècle et qui assument pleinement la responsabilité juridique d’avoir étouffé des générations, dont les héritiers de la révolution et de la décennie noire poursuivent l’œuvre et ne font que répandre les mensonges les plus effrontés et les promesses auxquelles n’y croient plus même ceux qui les expriment. »
Devant la Cheffe du gouvernement, le Président a tenu un discours que seuls les grands chefs d’État savent articuler, parlant d’une manière que les Tunisiens n’entendent pas souvent. Il a évoqué la responsabilité, un concept malheureusement étranger aux responsables régionaux et nationaux qui ont choisi de ne pas adopter la culture militante indispensable à la Tunisie après le 25 juillet.
Il a aussi utilisé un discours reconnaissant le droit des Gabésiens de manifester leur colère légitime, rendant hommage à leur patriotisme, à leur civisme et à leur capacité à se rassembler dans le respect de la législation et la protection de la sécurité des citoyens et des biens.
Cela constitue une réponse cinglante à ceux qui ont tenté de faire croire que « Gabès brûle » en appelant à la démission du gouvernement. Le Président a rappelé que sous Youssef Chahed, les Gabésiens avaient cru qu’ils allaient respirer de nouveau, à condition qu’il prenne ses fonctions au palais de Carthage en 2019, ce que les Tunisiens n’avaient pas validé.
Le Président a réaffirmé : « Ceux qui ont étouffé les Gabésiens et condamné leurs enfants et vieillards à suffoquer n’échapperont pas à la justice et ne bénéficieront pas de la prescription des crimes ou du principe de la chose jugée. » La Tunisie a une dette à honorer envers Gabès, ses martyrs de la lutte pour la libération nationale, les hommes et les femmes qui ont initié la révolution de la liberté et de la dignité, ainsi que les militants qui ont soutenu le processus salvateur du 25 juillet.
Les Gabésiens, connus pour leur maturité, leur modération et leur attachement à la liberté, ont sans doute compris le message du Président. Ils sauront faire preuve de patriotisme pour soutenir pleinement le programme national qui vise à leur redonner le droit de respirer, de travailler et d’avancer.

