Belgique

Budget fédéral : Bart De Wever déclare « Nous n’y arriverons pas si… »

Le Premier ministre a déclaré : « Il y a un effort minimal de 10 milliards qu’on doit réaliser », en soulignant que « on ne peut pas y échapper ». Bart De Wever a affirmé que les négociations se trouvent « à un stade très difficile » et a mentionné qu’il « préférerait qu’il soit voté au Parlement cette année encore ».

Blocage pour trouver dix milliards

Le Premier ministre a fait état d’une impasse lors d’une interview sur RTBF, déclarant : « Pour l’instant, on est dans le blocage. Il y a un effort minimal de 10 milliards qu’on doit réaliser. Ça, c’est la norme de dépense qui nous est imposée par l’Union européenne. On ne peut pas y échapper parce que si on ne le fait pas, on risque que la dette augmente, et que dans deux ans, on sera obligé de faire le même montant […] On sera dans une situation qui sera encore pire. Donc on ne peut pas échapper. Il faut faire l’effort de 10 milliards. Il n’y a pas mille manières de faire ça, un assainissement de 10 milliards« .

Bart De Wever a appelé les autres partis à s’engager : « Si les partis ne sont pas prêts à accepter les grandes mesures, on ne va jamais y arriver. Il faut essayer jusqu’au bout« . Pour y parvenir, le Premier ministre compte continuer les négociations en bilatérale : « Je vais voir mes collègues demain (NDLR : vendredi), un par un, pour leur demander s’ils sont prêts à avancer, oui ou non. Si c’est non, on va, à un moment donné, parler des conséquences. Mais moi, je suis élu pour assainir le pays. Donc je ne suis pas au 16 pour m’amuser, mais pour m’occuper des choses« .

Interrogé sur la possibilité d’un accord, Bart De Wever a répondu : « Je l’espère, je l’espère !« .

Pistes possibles de déblocage

Bart De Wever n’a pas révélé ce qui pourrait selon lui faciliter la situation : « Je leur ai demandé : si nous écartons ces grandes mesures, avez-vous des alternatives pour y parvenir ? Il s’avère que ce n’est absolument pas le cas.« 

Les négociations sont donc à un « stade très difficile« , a reconnu le chef du gouvernement. « Pour moi, l’échéance est un budget qui tient la route, et je préférerais qu’il soit voté au Parlement cette année encore. Il ne reste plus beaucoup de temps« , a-t-il ajouté.

L’interview du Premier ministre :

Bart De Wever sur la blocage autour du budget fédéral

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